Portrait

Les jumeaux inventent la “fast raclette” et ouvrent leur restaurant à Lens

« Pour financer les équipements, l’Adie nous a bien aidés, on s’est sentis soutenus et on a ouvert en novembre dernier. On prévoit déjà d’ouvrir un deuxième magasin à Douai et de lancer une franchise en France et peut-être en Belgique. »

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Originaires de Douai, Houssain et Lahcen, aînés d’une famille de 6 enfants, sont inséparables depuis l’enfance. L’un est diplômé d’éducation sportive, l’autre a arrêté l’école en seconde et a enchaîné les petits boulots, mais tous deux partagent la passion de la boxe thaïe.

« Nous sommes très sportifs : boxe, ping-pong, natation. Avant les compétitions il nous faut perdre 3 à 6 kilos pour rester dans la catégorie des poids légers de moins de 63 kilos. Après on a très faim. Un jour notre mère nous a fait une raclette et c’était trop long, on s’est aussi dit que les étudiants n’ont pas le matériel pour en faire et que les gens seuls ne s’en font pas non plus. C’est de là qu’est partie notre idée de créer un fast-food de raclette. »

Un jour, leur père leur passe un coup de fil pour leur dire qu’il a trouvé un local à Lens pour lancer un magasin de primeurs, mais eux, ont une autre idée en tête ! 

« C’est en nous entraînant à la boxe, on a eu cette idée de nom : “barclette” une barquette pour la raclette. On a économisé, on s’est serré la ceinture, on a tout aménagé nous-mêmes, on est devenus bricoleurs et pour l’ouverture deux copains sont venus nous aider et c’était la grande affluence ! Nos horaires d’ouverture à Lens où tout est fermé le soir après 22 ou 23 heures jusqu'à 1 heure du matin en semaine et 2 heures le samedi intéressent finalement beaucoup de monde ! »

Les deux frères ont bien le sens du marketing, mais leur chance a surtout pris le visage d’un journaliste de la Voix du Nord qui passait tous les jours devant leur magasin en chantier.

S’intéressant à leur concept de pommes de terre en rondelles frites recouvertes de raclette et de viandes variées, il leur a fait un bel article, information reprise par de nombreux médias.

« On a pu vérifier que même pendant la canicule, la demande était toujours là ! On recrute sans discrimination, tous les profils de bosseurs. »


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