Lindita partage les saveurs de l’Albanie à Bayonne avec son restaurant Délice BUREK

Mon restaurant représente avant tout du plaisir pour mes clients et pour moi
Lindita est la créatrice du restaurant Délice BUREK, un établissement situé à Bayonne, où elle fait découvrir les saveurs authentiques de l'Albanie. Cette passionnée de cuisine albanaise, installée en France depuis 2012, allie son amour pour sa culture d'origine et sa volonté d’entreprendre pour créer un lieu unique, mêlant tradition et convivialité.
Avant de fonder son restaurant, Lindita a mené un parcours bien différent. En Albanie, elle exerce le métier de professeur dans un petit collège durant neuf ans, avant de partir en Grèce où elle séjourne pendant onze ans. Là -bas, elle se consacre à sa famille, en effectuant notamment des petits travaux ménagers tout en élevant ses enfants. C’est en 2012 qu’elle s’installe en France. Après l’obtention de ses papiers en 2017, elle travaille dans l’hôtellerie en tant que femme de chambre.
L’idée d’ouvrir son propre restaurant germe au fil du temps. Elle remarque qu'il n’existe pas de spécialité albanaise dans sa nouvelle ville de Bayonne. L’envie de partager sa culture culinaire avec les Français devient alors une évidence.
« J'avais souvent des invités à la maison et je faisais souvent la cuisine, donc ça m'est revenu naturellement »
Elle décide donc d’ouvrir un restaurant et de proposer des plats typiques, à commencer par le burek, une spécialité feuilletée farcie, ainsi que le kefta, sans oublier des desserts qui séduisent ses clients. Son entourage, enthousiasmé par son projet, l’encourage vivement.
« Mes proches me disaient : "Pourquoi tu n’ouvres pas un restaurant ?" »
Forte de ce soutien, Lindita se lance dans l’aventure entrepreneuriale. Elle entame les démarches administratives auprès de la chambre des métiers, suit une formation et obtient son permis d'exploitation, le tout en pleine pandémie de Covid-19. C’est grâce à un voisin que Lindita découvre l’Adie, qui va jouer un rôle clé dans le financement de son projet. L’Adie lui octroie un prêt et elle bénéficie également de l’accompagnement de bénévoles, ce qui lui permet de concrétiser son rêve.
Le début de son activité n’est pas simple. Lorsqu’elle trouve son local en juin, elle espère ouvrir avant les fêtes de Bayonne, un moment clé pour attirer de nombreux clients. Mais le manque de fonds et de temps rend la tâche ardue. Malgré les difficultés, elle persévère et parvient à ouvrir son restaurant.
 « C'était dur. On a bataillé. Mais maintenant, ça va, c'est plus calme »
 Son objectif reste clair : développer une clientèle fidèle, un défi de taille mais auquel elle est prête à faire face.