Portrait

Loïc, photographe et vidéaste en freelance

« 100 % des personnes qui ne tentent pas échouent, alors j’ai tenté ! »

Temps de lecture : 3 minutes

À 29 ans, Loïc est un photographe et vidéaste passionné, qui exerce sa profession en freelance. Ce jeune saint-andréen est un inconditionnel de la photographie et de la vidéo qu’il considère comme l’art auquel il était prédestiné. 

Avant de se lancer dans la photo, Loïc a suivi des études en informatique. Pressé d’entrer dans la vie active, Il arrête ses études. Il trouve un emploi à la Mission Locale Nord en tant que conseiller en insertion. 

Dans ses moments libres, il aime faire de la randonnée et prendre du temps pour apprécier les beaux paysages de l’île qu’il photographie avec son téléphone.

C’est après avoir acheté son premier appareil photo qu’il décide de s’écouter et d’oser faire de la photo son nouveau métier, avec le soutien de sa famille et de ses amis.

 Sa photographie est basée sur la spontanéité : Loïc se définit poétiquement comme un chasseur d’instants.

« La photo est pour moi le moyen de m’exprimer. Je faisais beaucoup de paysages et avec le temps, j’ai commencé à faire des portraits. Mes amis posaient pour moi de temps en temps et ils me disaient toujours que mes photos étaient tops. »

Artiste dans l’âme, il ne se voyait pas toute sa vie dans un bureau. Il décide donc de se lancer dans l’aventure entrepreneuriale et commence à faire des recherches pour avoir une aide.

« Le plus dur lorsqu'on débute une activité comme la mienne, c'est qu'on n'a pas forcément de prestations déjà réalisées, et donc pas d'exemples, de book, à montrer aux futurs clients. »

Son talent est néanmoins vite remarqué. Loïc noue notamment des partenariats avec « Mister France Réunion »,  « Rodja Hair and Saree » et se constitue un bon portfolio.

Des choses concrètes se mettent en place. Il se tourne alors vers l’Adie, qu’il a connu lorsqu’il était à la Mission Locale.

« L’Adie m’a permis de faire ma passion, mon métier. Avec le microcrédit, j'ai financé mon appareil photo, des objectifs et un stabilisateur vidéo.» 

Depuis un an et demi, Loïc vit de sa passion. À cause de la crise de la Covid-19, son activité s’est trouvée à l’arrêt pendant de nombreux mois mais il a pu se relancer grâce à l’accompagnement de l’Adie et à l’aide du Fonds de Solidarité de l’État.

« Un confinement, moins de mariages, presque plus d’événements extérieurs à couvrir, c’était une période assez compliquée mais je n’ai pas baisser les bras. » 

Son conseil pour de futurs entrepreneurs ? Bien se préparer en amont et avoir confiance en soi !

Et la suite pour Loïc ? Développer de nouvelles prestations clé en main pour la communication des entreprises. 


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