Lucas, jeune entrepreneur de La Rochelle, produit des éco-cups recyclés, recyclables et biodégradables grâce à des imprimantes 3D, qu'il vend localement. 

Après un bac STMG, Lucas devient intermittent du spectacle en tant que danseur avec la compagnie Pyramid à Rochefort pendant trois ans. La pandémie de Covid-19 le conduit à travailler comme barman pendant trois ans également avant de se consacrer à plein temps à son activité entrepreneuriale.

« Je voulais combiner deux choses qui me plaisaient : la technologie de manière générale car je suis un féru d’informatique, et le bar, que je connais bien. »

Passionné par ces deux univers, il identifie un manque dans les établissements : des solutions écologiques pour les gobelets. Il décide de combiner ses compétences pour créer des éco-cups. Il se lance sans réinventer le concept d'une entreprise, mais en apportant une solution innovante.

Lucas fait appel à l'Adie, qu’il connaît en tant qu’expert en création d'entreprise grâce à sa mère qui a bénéficié de l’aide de l’association il y a quelques temps. Il obtient donc un prêt et bénéficie du soutien d'un bénévole pour suivre son activité. Il participe également à la formation "J’entreprends Avec l’Adie" pour maîtriser les ficelles de l’entrepreneuriat.

L'absence de concurrence directe dans sa manière de produire les écocups lui permet de se démarquer. Il propose deux matériaux : un biodégradable et un classique, offrant une alternative économique et écologique aux solutions existantes. Grâce à ses contacts dans le monde des bars, il peut ravitailler des établissements et des événements comme le festival de La Rochelle.

« Mon entourage a l'air d'y croire et leur avis est important. »

Le processus de production est encore en optimisation, avec environ 30 minutes pour fabriquer un gobelet de la taille d’une pinte, mais espère pouvoir gagner encore 5 à 10 minutes. Lucas possède actuellement quatre machines pouvant produire jusqu’à 1 500 gobelets par mois, mais insuffisantes pour couvrir toute la demande de l’agglomération rochelaise.

Il espère pouvoir rapidement doubler le nombre de ses machines et acquérir un local pour répondre à la demande croissante. Malgré les défis, il reste optimiste et déterminé à prendre son temps pour bien faire les choses. Il espère, d'ici un an, se verser un salaire et éventuellement étendre son marché au-delà de La Rochelle.

« Je pense que l'important, c'est que je prenne mon temps et que je ne me plante pas. Je veux faire les choses correctement.»

Lucas ne doute pas de son concept original, conscient des risques mais confiant dans ses capacités à réussir. Il reconnaît l'importance de l'Adie dans son parcours, qui lui a permis de concrétiser son projet malgré les obstacles. Pour lui, ses éco-cups représentent une idée innovante et prometteuse pour un avenir durable.