Ludivine a ouvert son salon de beauté Ludy Beauty

« Je souhaite que Ludy Beauty devienne LA référence en termes de beauté en Martinique. »
Après un baccalauréat en sciences et technologie du management et de la gestion et un BTS négociation et relation client, le chemin de Ludivine est a priori tout tracé. Lancée sur ces rails, elle travaille pendant deux ans dans la location de voiture.Â
Mais il y a 4 ans, elle prend la décision d’opérer un virage à 180°.
« J’ai tout de suite su que le salariat ne me correspondait pas et l’idée d’entreprendre s’est mise à me trotter de plus dans la tête. »
Passionnée par le maquillage, elle décide alors d’effectuer une formation de maquilleuse professionnelle avec l’idée, à terme, de se mettre à son compte.
 « Depuis petite, j’ai toujours été assez têtue et j’ai toujours voulu faire mes propres expériences. J’ai décidé de me lancer à 25 ans car, pour moi, il n’y a pas d’âge pour entreprendre. »
Elle constate qu’elle a du mal à trouver son bonheur en Martinique et doit commander ses produits cosmétiques à l’étranger. Elle y voit un besoin rencontré par beaucoup de Martiniquais et une belle opportunité commerciale. C’est ainsi que lui vient l’idée de créer son propre showroom, pour proposer des produits exclusifs, en provenance des États-Unis.
Convaincue de la pertinence de son projet, elle se met à la recherche d’un local, mais rencontre des obstacles.
« Mon âge a été un frein dans la recherche de mon local, car en Martinique, on ne fait pas assez confiance aux jeunes. Mais je n’ai rien lâché et finalement, j’ai réussi à convaincre un propriétaire très compréhensif qui m’a donné ma chance. »
Ludivine se rapproche de différents organismes d’accompagnement pour l’aider à rédiger les statuts et réaliser les démarches de création de son entreprise. Pour répondre à son besoin de financement, elle se rapproche de l’Adie qui lui débloque, en  une semaine, les fonds nécessaires à l’aménagement de son local et l’achat de son premier stock.Â
Début en 2020, Ludivine ouvre Ludy Beauty à Dillon, quelques semaines avant le premier confinement. Ce coup dur ne facilite pas le démarrage de son activité mais elle refuse de baisser les bras.
« Aujourd’hui je suis encore là car je ne jette pas l’éponge facilement. Je n’ai pas fait tout cela pour abandonner en si bon chemin. »
Son local est aujourd’hui aménagé en showroom où elle reçoit ses clients pour les prestations de maquillage.
À l’avenir, elle souhaite déménager dans un local plus grand où elle pourra aménager une boutique, et un espace dédié aux prestations d’onglerie et dispenser des formations à de futures stagiaires.