Magali, professeure de danse latine et praticienne de bien-être à Cognac

« L’entrepreneuriat m’a rendue libre… Libre de m’organiser, d’adapter mon quotidien et celui de mes enfants. »
Depuis son plus jeune âge, Magali développe sa passion pour la danse latine. Concours, festivals, cours particuliers, elle expérimente toutes les facettes de ce qui deviendra, sans le savoir, son futur métier.
À 17 ans, Magali a son premier enfant. Avec le soutien de ses parents, elle reprend des études qui lui permettent d’envisager ce qu’elle croyait être « la sécurité d’un emploi salarié. »
Mais la personnalité de Magali ne colle pas au salariat.
« J’étais très souvent lassée de mon emploi. Je suis force de proposition, je soumettais des idées nouvelles, mais c’était assez mal accueilli par les plus anciens qui ne souhaitais pas changer leurs habitudes. J’avais envie de plus, et ma hiérarchie m’empêchait de m’épanouir pleinement. »
C’est ce besoin d’indépendance qui la pousse à questionner son choix de vie. À la trentaine, elle a le déclic et décide de revenir à ses premiers amours, la danse et le bien-être, par la création d’une entreprise.
Malgré sa conviction de ne pas être faites pour le salariat, et son envie de se lancer, le chemin de l’idée à la concrétisation de son entreprise est long.
« J’ai rencontré mes propres limites en manquant parfois de confiance en moi, mais mon entourage m’a poussée à réaliser mes rêves en me convaincant que j’en étais capable ! »
Dans ce processus, elle s’entoure également de bénévoles de l’Adie pour définir sa stratégie commerciale, gérer sa comptabilité ou pour partager ses doutes.
En 2019, Magali crée son entreprise qui regroupe deux activités : la journée, elle propose des massages bien-être, et en fin de journée, c’est sa casquette de professeure de danse latine qu’elle endosse.
« Ma qualification en praticienne de bien-être me permet d’intervenir aussi bien dans les spas des grands hôtels, les maisons d’hôtes et les centres de massage que chez les particuliers eux-mêmes. De la même manière, mes cours de danse peuvent être individuels et à domicile, ou collectifs selon mes interventions au sein d’associations sur Cognac et ses alentours, comme actuellement avec Castel Danse 16 à Chateauneuf-sur-Charente. »
Pour protéger son activité, elle fait de nouveau confiance à l’Adie et souscrit une assurance.
Avec sa micro-entreprise, Magali retrouve son indépendance et sa liberté. Elle organise son planning autour de ses deux passions et de sa vie de famille, qui s’est depuis agrandie avec l’arrivée d’un second petit garçon.
« J’ai une organisation désorganisée ! Ma profession implique souvent des horaires tardifs et des rendez-vous de dernière minute. Je compose autour de ça. L’entrepreneuriat est une vraie chance pour modeler mon emploi du temps. »
Magali a su porter son talent au-delà de ses propres barrières. Aujourd’hui, la seule limite à son ambition est financière, pour s’installer durablement dans des locaux.
« Je souhaite continuer de faire évoluer mon activité dans l’espoir d’ouvrir prochainement mon propre salon de massage et ma salle de danse ! »