Nabarakissa tresse les femmes avec bonheur dans le Val d’Oise

« Je me suis dit qu'il fallait que je sois crédible pour ma fille. Elle doit être fière de moi ! »
Arrivée enceinte à Paris il y a 6 ans, Nabakarissa a brusquement quitté les siens pour échapper aux violences faites aux femmes dans son pays natal. Cette jeune maman devenue entrepreneure a connu des moments difficiles à son arrivée en France. Passionnée par la coiffure depuis ses 16 ans, c’est une cliente venue pour se faire des tresses chez elle qui déclenche sa notoriété et c’est là, le début d’une belle aventure.
« Je menais cette activité de façon informelle par manque d’information. C’est mon assistante sociale qui m’a expliqué la procédure de création d’entreprise et son intérêt. »
Nabarakissa aménage son appartement et contacte un conseiller de l’Adie qui l’a accompagnée dans ses démarches administratives et financières et un prêt lui est accordé pour financer son stock de fournitures. Elle s’immatricule comme auto-entrepreneuse et n’hésite pas à donner son nom à son activité.
« Je me suis dit il faut que je sois crédible pour mes filles. Elle doit être fière de moi ! »
Après l’épisode compliqué de la naissance de sa deuxième fille, la vie reprend son cours, si bien que Nabarakissa décide de chercher un local plus spacieux. Elle est passé de micro-entrepreneuse à un statut SASU et fait un nouvel emprunt. Son chiffre d’affaires progresse, sa clientèle fidèle continue à lui faire des recommandations. Elle est très présente sur les réseaux sociaux et espère pouvoir créer son propre site internet pour la commercialisation des produits cosmétiques en ligne. Son objectif second est de créer de l’emploi dans le secteur de la coiffure. Pour Nabakarissa, son entreprise c’est sa vie.