Nadine finance sa formation en management de projets culturels avec un microcrédit de l'Adie

Diplômée des beaux-arts, Nadine passe la majeure partie de sa vie professionnelle à mener des projets culturels, tout en étant conjointe collaboratrice dans une exploitation agricole. 

En 2018, alors que son mariage prend fin, elle se retrouve également sans ressources :

« Étant conjointe collaboratrice agricole, je n'avais aucun salaire depuis 12 ans, aucune reconnaissance économique et un statut juridique nul. »

Elle décide alors de reprendre une formation intitulée « Cheffe de projets et de managements culturels et événementiels » lui permettant d’évoluer dans ce secteur qui lui plait. Pour cela, elle se tourne une première fois vers l’Adie qui lui accorde un microcrédit pour financer sa formation.

« Ma demande s'est très bien déroulée. Je sentais beaucoup d'écoute de la part du conseiller de l’Adie. » 

Nadine continue ensuite sa vie professionnelle dans le milieu culturel. Elle mène notamment un projet important, qui comporte une exposition et l'édition de deux livres. Le projet, intitulé « Terre-neuvas, le legs de Maurice et Emile », a déjà été exposé dans l'Archipel de Saint-Pierre et Miquelon où Nadine a posé ses valises. 

En 2021, de retour dans l’hexagone, à Limoges, Nadine souhaite importer cette exposition en France. Mais elle est confrontée à une nouvelle difficulté :

« Je n'avais pas de véhicules. Mon projet actuel nécessite des déplacements dans différentes régions de France. Une exposition itinérante et l'édition de deux livres m'obligent à des démarches commerciales, donc des déplacements ! »

Cette fois encore, elle se tourne vers l’Adie et rencontre Yves. Son microcrédit mobilité en poche, Nadine peut donc financer l’achat d’un véhicule.

« La qualité de l'écoute m'a renforcée dans ma confiance. Il y a une signature au bas d'un contrat mais il y a aussi un contrat moral qui me semble bien plus important. J'ai dû reporter une fois une mensualité. Le service contentieux m'a contacté. L'agent qui m'a parlé, était détendu, d'une joie communicative. Comment envisager de faire défaut à cet état d'esprit dont nous avons absolument besoin dans notre société, quand nous ne "rentrons pas dans les cases" ? L'Adie nous permet la différence et nous inclut. »