Pierrette, bénévole à l'Adie Guéret

Depuis bientôt cinq ans, Pierrette est retraitée et bénévole à l’Adie. Son parcours professionnel s’inscrit dans l’administration, où elle occupe un poste de cadre. Dans son service, elle se consacre à soutenir les entreprises en difficulté ou en développement et à mettre en œuvre des dispositifs d’aides publiques destinées à favoriser l’insertion professionnelle de personnes éloignées de l’emploi. Ce domaine lui tient particulièrement à cœur, et elle continue d’y contribuer, même après sa retraite.

Pierrette explique qu’elle ressent le besoin de rester active, tout en souhaitant pouvoir organiser son temps pour profiter de sa vie familiale. 

« Le bénévolat permet de concilier vie de famille et activité »

Ce désir de maintenir un engagement social fort l’amène donc naturellement vers l’Adie, une association qui se consacre à l’insertion professionnelle de personnes souvent éloignées du marché du travail.

« À l’Adie, je reste un peu dans le même domaine que celui dans lequel j’évoluais auparavant, mais d'une manière différente »

À l'agence de Guéret, Pierrette occupe un rôle polyvalent. Elle accompagne les personnes qui sollicitent un prêt pour créer, reprendre ou développer leur activité. Sa mission consiste à instruire les dossiers, les présenter en décision, faire signer les contrats et transmettre les éléments pour le décaissement des fonds. Elle représente aussi l’Adie lors de réunions organisées par les partenaires locaux. Elle vient ainsi en appui direct au conseiller de l’agence, avec qui elle collabore étroitement. Le public qu’elle rencontre est constitué majoritairement de bénéficiaires des minimas sociaux, des personnes qui ont souvent l’habitude de ne pas être prises au sérieux ou de se sentir en marge de la société.

Son intervention se décline sous deux formes : individuelle, lorsqu’elle reçoit les porteurs de projets, et collective, lors de réunions d'équipe ou de rencontres territoriales, avec une implication d'environ deux ou trois jours par mois. Ce rôle trouve une résonance profonde avec son parcours professionnel. Pierrette explique qu’elle conserve des réflexes de son ancien poste, notamment une écoute attentive qui va au-delà des mots échangés.

« Je cherche toujours à comprendre ce que la personne en face de moi ne me dit pas. »

Bien que son intégration se soit déroulée sans grande difficulté, elle admet avoir dû s’adapter aux outils informatiques propres à l’Adie, une adaptation qu’elle gère avec patience et détermination. Elle souligne que cette activité bénévole lui permet de rester connectée aux évolutions de la société, une source de satisfaction personnelle qu’elle ne souhaite pas perdre à la retraite.

« Cette activité me permet de rester en prise avec la société et son évolution »

En s’engageant pour l’Adie, Pierrette découvre également des ressources personnelles qu’elle ignore peut-être : Pour elle, l’Adie est avant tout une structure humaine, un lieu d’écoute, de conseil et d’accompagnement pour des personnes qui, souvent, se sentent oubliées par le système.

« Cette expérience m’a appris à vérifier que je suis encore capable de m’adapter à une situation et un positionnement différents de ceux dans lesquels je me trouvais lorsque je travaillais. »