Prescillia lance sa boutique de prêt-à-porter en ligne dans les Yvelines
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« Si je n’avais pas eu l’aide de l’Adie, à ce jour, ma boutique serait au point mort. »
Faire de la mode à petit prix, c’est le rêve de Prescillia. L’idée lui est venue lorsqu’elle s’est rendue compte qu’en tant que mère de 4 enfants et n‘ayant que les minimas sociaux pour vivre, il était difficile de s’habiller au goût du jour, à des prix accessibles.
« C’est comme cela que s’est imposée la raison d’être de ma boutique en ligne. Si j’éprouvais ce besoin, d’autres femmes devaient également le ressentir. Ce fut le déclic de mon engagement, en tant que créatrice d’entreprise. »
Prescillia a toujours eu l’âme d’une entrepreneure. Depuis l’âge de 17 ans, elle souhaite créer sa boîte, mais elle n’avait pas les fonds nécessaires et se sentait trop jeune à l’époque. Elle enchaîne alors les petits boulots, trouve du travail en tant qu’animatrice scolaire en CDD, puis devient mère de 4 enfants. À l’âge de 29 ans, elle crée sa boutique en ligne « Wyin’s by Loli ». Un projet qui est étroitement lié à l’histoire de sa famille.
« La preuve en est, le nom de mon entreprise est, l’ensemble des initiales de mon mari et de mes enfants : W : Winess, Y : Yanis, I : Islem, N : Nayla, S : Smaïn ».
Prescillia vend des vêtements pour femmes. Elle se rend chez des fournisseurs et choisit personnellement ses collections en fonction de ses goûts et de l’originalité des produits. Pour faire de la publicité, elle pose sur les photos qu’elle publie sur les réseaux sociaux et son site internet, autrement dit ses canaux de vente.
Pour créer sa structure, cette mompreneure fait appel à la BGE qui lui propose une formation sur le marketing digital. La structure l’oriente ensuite vers l’Adie pour le financement. Prescillia obtient alors un microcrédit de 3 000 € pour augmenter son stock et créer de nouvelles collections.
« Si je n’avais pas eu l’aide de l’Adie, à ce jour, ma boutique serait au point mort ».
Aujourd’hui, Prescillia veut connaître son commerce et le faire fructifier via les réseaux sociaux. À l’avenir, elle souhaiterait que sa boutique fonctionne de mieux en mieux en France pour ensuite avoir la possibilité d’en créer une à l’étranger.