Rafael, entrepreneur ouvre son entreprise de lavage de voitures à Cayenne en Guyane

Dans un garage du quartier de Cabassou, à Cayenne, Rafael travaille avec précision. Chaque voiture qui entre chez CARCLUB ressort impeccable, du pare-brise aux tapis de sol. Pourtant, il y a encore quelques mois, son projet était en suspens : les travaux prenaient du retard et les fonds s’épuisaient. Créer son entreprise, il l’avait déjà tenté une première fois. Un changement dans sa vie l’avait contraint à arrêter. Mais plutôt que de se décourager, Rafael a su rebondir.

« J’ai fait un voyage au Brésil et j’ai découvert un secteur en plein développement, encore absent en Guyane. Ici, le lavage est surtout classique, tandis que je propose un nettoyage détaillé avec des produits adaptés. »

Il a vu une opportunité de proposer un service plus complet que celui habituellement offert dans la région, avec un nettoyage plus poussé et des produits adaptés. Pour réaliser ce projet, Rafael a commencé par une étude de marché et la recherche d’un local. Cependant, comme pour beaucoup d’entrepreneurs, il a rencontré des difficultés. Il a investi une grande partie de ses fonds dans l’aménagement du local, mais les travaux ont pris du retard. Trois mois se sont écoulés sans pouvoir démarrer son activité, ce qui a suscité des doutes. Il a persévéré et a finalement vu son projet prendre forme. Avec le soutien de l’Adie, Rafael a pu refinancer son projet à l’aide d’un micro crédit. Cet accompagnement lui a permis de finaliser l’aménagement de son local et d’investir dans du matériel.

« L’accompagnement de l’Adie a été très important, car je n’avais pas de fonds pour commencer. »

Depuis l’ouverture de son entreprise, il a pu compter sur l’appui de sa conseillère, qui l’a suivi tout au long du processus, y compris pour le refinancement de son projet. CARCLUB commence à prendre son envol, Rafael a déjà signé plusieurs contrats, dont un avec une société de location de véhicules et un autre avec la caserne de Cayenne pour le lavage des véhicules de l’armée. Bien qu’il travaille seul, il parvient à laver entre trois et quatre voitures par jour et voit l’avenir avec optimisme. Il souhaite évoluer parallèlement au marché automobile, qui évolue constamment. Son but est de s’adapter aux nouvelles technologies et aux différents types de véhicules.