ADIE
  • Accueil
  • À la une
  • Rodrigue crée des scénographies végétales et anime des ateliers végétaux

Rodrigue crée des scénographies végétales et anime des ateliers végétaux

Temps de lecture : 3 min

Venir d’un quartier, c’est à la fois un avantage et un désavantage. On n’a pas de modèle d’entrepreneur. Mais le fait d’avoir grandi dans un milieu multiculturel, ça nous donne un regard original, qui nous fait sortir du lot.

« Un homme issu des quartiers qui aime bien les plantes, ce n’est pas courant ». Si Rodrigue, qui a grandi à Cergy Pontoise, s’amuse du contraste, sa personnalité créative ne saurait se réduire à aucune étiquette, tant son parcours est riche. Depuis une dizaine d’années, il est passionné par les plantes et ce violon d’Ingres l’accompagne à chaque étape et changement de vie.

« Quand je m’occupe de mes plantes je ne pense à rien d’autre. »

Son diplôme d’école de commerce en poche, c’est d’abord dans le marketing et la communication que Rodrigue commence sa carrière.

« Entre 2008 et 2011, j’ai été un des premiers community managers, je travaillais non-stop. »

Il décide alors de faire un premier changement professionnel en devenant fonctionnaire aux finances publiques pendant 12 ans à Cergy puis, dès 2020, à Nanterre. Pendant tout ce temps, son amour pour les plantes l’accompagne.

« Je me suis acheté des bonsaïs, des orchidées, et je me suis créé un potager. C’est devenu une vraie passion et je me suis demandé : Comment la transformer en quelque chose qui va me faire vivre ? »

En cherchant un organisme pour l’aider dans son projet, il rencontre l’Adie qui lui accorde un microcrédit de 5 000 euros pour financer son stock de plantes. Rodrigue anime des ateliers créatifs à Paris, Pantin, Colombes et Saint-Maur-des-Fossés. Il réalise également des créations végétales et participe à des scénographies dans des restaurants, des bars et des bureaux. Rodrigue avance avec prudence sur son projet. Depuis septembre, il est en disponibilité et travaille comme salarié en jardinerie, en plus de son entreprise.

« Créer son entreprise, c’est pas forcément courant dans les quartiers. On a tendance à être dans la reproduction du modèle des parents qui sont salariés pour subvenir aux besoins de la famille. On n’ose pas spontanément prendre des risques financiers. »

À chaque étape du développement de son entreprise, Rodrigue n’hésite pas à faire appel à l’accompagnement de l’Adie.

« Le suivi de l’Adie m’a permis de m’améliorer pour tout ce qui est comptabilité, démarchage commercial et suivi après-vente ».

Sa créativité singulière et son engagement portent leurs fruits et son activité se développe plus vite qu’il ne l’espérait.

« Le retour que j’ai souvent par rapport à mes créations, c’est que je crée des choses qu’on ne voit pas ailleurs, originales, pour des créations aussi mainstream que les terrariums. Elles sont colorées et proposent des mélanges inattendus. C’est peut-être un avantage d’avoir grandi dans un quartier multiculturel. »

Tandis que Rodrigue entre à son rythme dans la peau de l’entrepreneur, The bebop project prend, sans regret, de plus en plus de place dans sa vie.

« J’ai une fille donc je ne vais pas dire que mon entreprise est mon bébé, mais c’est pas loin ! »

S'inscrire à la newsletter
|
  • Page Facebook de l’Adie
  • Page Instagrame de l’Adie
  • Page TikTok de l’Adie
  • Page Twitter de l’Adie
  • Page Youtube de l’Adie
  • Page LinkedIn de l’Adie
Crédits & assurances
Accompagnement
Fiches pratiques
Agir avec l'Adie
Découvrir l'Adie
L'Adie est cofinancée par l'Union européenne