Samuel, entrepreneur financé par l'Adie, a façonné sa vie en aménageant des vans à Clairvaux-les-Lacs, dans le Jura
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« Mon entreprise, c’est une extension de moi-même. C’est une passion, une façon de m’évader. Elle représente mes valeurs et mes envies. »
À 26 ans, Samuel a réussi à faire d’une passion passagère un métier durable et engagé. Diplômé en cuisine et pâtisserie, Samuel débute sa carrière professionnelle en hôtellerie en tant que saisonnier. Ce rythme de vie nomade lui donne l’idée d’aménager une camionnette pour y vivre lors de ses déplacements.
Autodidacte et aimant le travail manuel, Samuel réalise entièrement les plans et fabrique sur-mesure les meubles de son logement mobile. Séduits par son travail, des amis lui demandent d’effectuer des travaux sur leur van. Très vite, d’autres passionnés de ce mode de transport le contactent pour l’aménagement de leur véhicule. Face à une forte demande, Samuel décide de se consacrer à 100 % à cette activité. Il quitte alors son emploi dans la restauration et suit une formation d’un mois avec la BGE pour l’aider à monter son projet.
À la recherche d’un financement, Samuel se rapproche de l’Adie pour solliciter un prêt et bénéficier, en complément du microcrédit, d’une prime d’État destinée aux jeunes entrepreneurs.
« Mon conseiller a vraiment cru en mon projet et m’a aidé dans mes démarches administratives. Grâce au soutien de l’Adie, j’ai pu me constituer une trésorerie, acheter du matériel et démarrer mon entreprise dans les meilleures conditions. »
C’est en avril 2022 que Samuel lance officiellement « Artisanat Van » et installe son atelier à Clairvaux-les-Lacs, son village d’enfance jurassien. Très attaché à sa région et engagé pour le respect de l’environnement, Samuel s’attache à mettre en action ses valeurs dans ses réalisations.
« Le gros de l’aménagement provient principalement de matières récupérées tel que du bois de palettes, des meubles destinés à être jetés ou encore de petites chutes d’entreprises. Utiliser du matériel de récupération permet aussi de limiter les coûts de production et donc, de proposer un tarif moins élevé à mes clients. »
Plein d’idées et plus motivé que jamais, Samuel réfléchit déjà à un prochain projet plus touristique mais toujours orienté vers l’univers de la « vanlife ».