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Samuel cultive la morille à Ayssenes en Aveyron

Temps de lecture : 03 minutes
« On n’a qu’une seule chance pour assurer la récolte alors je scrute la météo tous les jours. »

Dans le sud de l’Aveyron, Samuel, un passionné comme on en voit peu, cultive la morille après avoir passé presque sept ans en recherche et apprentissage pour percer les secrets de ce champignon. Après l’obtention d’une licence en commerce international à Rotterdam, il exerce divers métiers tels que plongeur archéologique, moniteur de plongée et exploitant de bananeraie. Après avoir vécu dans plus de 80 pays différents, il retourne s’installer en Aveyron pour s'occuper de son père malade, trouvant ainsi un travail à proximité et un foyer pour son fils.

Suite à un accident du travail en tant que plaquiste, Samuel se réoriente professionnellement et, pendant son temps libre, il aménage les terrains autour de sa maison. Son premier objectif est de devenir éleveur de canards gras, mais la grippe aviaire le pousse à se tourner vers la culture de morilles. Il y voit une opportunité certaine et décide de relever le défi de la production de morilles.

« En France, seulement 8% de la demande en morilles fraîches est couverte par la production française, le reste est importé de Chine. »

Depuis trois ans, il expérimente la culture de morilles, car c’est un processus délicat nécessitant une terre aérée, humide, acide et fraîche. Il travaille sur ses terrains pour répondre à ces exigences. Malgré plusieurs échecs, il finit par maîtriser le processus et réussit à obtenir des résultats concluants.

« Je n’ai pas d’argent, je n’ai que mes mains pour travailler alors j’ai fabriqué mon propre matériel progressivement : des incubateurs avec des vieux frigos par exemple. »

L'Adie l'aide avec un microcrédit pour financer l'achat d'un petit tracteur, du matériel agricole et des spores pour démarrer sa première vraie production. Avec sa conseillère, il élabore une stratégie commerciale, établissant des contacts avec un grossiste en Savoie et plusieurs magasins de produits régionaux. Il prévoit de vendre une partie de sa récolte en frais et une autre en sec après déshydratation à des particuliers et des grossistes. Pour affiner son développement agricole, il collabore avec l'ADEAR et l'APABA pour obtenir le label AB.

Samuel a surmonté plusieurs défis pour démarrer son activité, mais aujourd'hui, il est prêt à tout pour que son projet soit une réussite. La possibilité d’être autonome et de s’occuper de son fils sont ses priorités. Engagé dans la préservation des écosystèmes marins et terrestres, son plus grand souhait est de mener une activité respectueuse de l’environnement.

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