Sandrine, une entrepreneure inspirante à la retouche financé par l’Adie à Luçon

Mon entreprise représente pour moi une opportunité et une liberté. C’est un nouveau départ vers ce que j’aime faire depuis toujours.
Allez Sandrine, fonce, il n’y a pas de raison pour que tu n’y arrives pas ! Cette phrase, prononcée un jour par un proche, est devenue un véritable leitmotiv pour Sandrine.
À 48 ans, Sandrine est retoucheuse et dirige son atelier “L'aiguille de Sandrine”, où elle redonne vie aux vêtements avec passion. Formée aux métiers de l’habillement grâce à un BEP et un CAP en matériaux souples, elle débute sa carrière dans la haute couture, travaillant dans des ateliers prestigieux pour Dior, Hermès ou Mugler. Elle y acquiert des compétences variées, de l’accueil au conseil client, en passant par la retouche. Cette Vendéenne d’origine a également travaillé pendant dix ans dans la vente de robes de mariée, mêlant ainsi son savoir-faire technique à une véritable expertise commerciale.
Mais c’est à l’arrivée du Covid que la vie de Sandrine bascule. Confrontée à des problèmes de santé, elle obtient la reconnaissance de travailleur handicapé (RQTH) et choisit, avec courage, de transformer cette épreuve en opportunité : créer sa propre entreprise.
Oui, il y a eu des doutes, des peurs… Mais on se sert de tout cela pour avancer , confie-t-elle.
Soutenue par la CARSAT et intégrée dans une formation inclu*pro avec COFAE pour valider son projet, elle structure son activité avec l’aide de l’Adie. C’est ainsi qu’elle lance son atelier de retouche à Luçon.
Petit à petit, son projet prend forme : une clientèle fidèle, un contrat avec un groupe de magasins de prêt-à-porter, et surtout une réputation solide qui se construit grâce au bouche-à-oreille. Sandrine nourrit aujourd’hui de nouvelles ambitions, comme customiser des accessoires de vêtements éco-responsables et transmettre son savoir-faire en donnant des cours de couture.
Mon entreprise représente pour moi une opportunité et une liberté. C’est un nouveau départ vers ce que j’aime faire depuis toujours.
Pour montrer qu’il est possible de se réinventer malgré un handicap, Sandrine participe au concours Créadie, où elle remporte le Prix Cap Emploi, récompensant les entrepreneurs reconnus travailleurs handicapés.