L’Adie publie les résultats d’une étude inédite, réalisée avec Appinio : 6 Français sur 10 sont concernés par la reconversion professionnelle, soit parce qu’ils en ont envie, soit parce qu’ils l’ont déjà fait et dans près de 4 cas sur 10, cette envie de reconversion va de pair avec celle de créer son entreprise. Mais des freins subsistent pour que ce droit à se réinventer en entreprenant soit véritablement accessible à tous ceux qui le désirent.
Parce que de plus en plus de Français ont envie d’entreprendre mais que beaucoup trop encore y renoncent, faute d’informations et de financements, l’Adie se mobilise du 30 janvier au 3 février en proposant plus de 400 événements pour changer de vie en créant son entreprise.
4 Français sur 10 ont envie de se reconvertir
1 Français sur 4 ne se sent pas ou plus à sa place dans sa vie professionnelle et ce phénomène est particulièrement marqué chez les femmes. Loin d’être résignés, ces insatisfaits sont décidés à changer leur vie.
Qui sont ces Français qui veulent changer de vie ? Quelles sont leurs envies ? Quels sont les freins qui les retiennent de donner vie à leur projet ? Quelles inégalités nous révèlent leurs parcours ? Quelles opportunités créent leur audace ? C’est ce que révèle la nouvelle étude menée du 12 au 13 décembre 2022, avec Appinio, auprès d’un panel représentatif de 1000 Français de 18 à 65 ans.
« Se reconvertir, c’est exercer son droit de choisir sa vie, de rebondir et de se réinventer. Or 4 Français sur 10 ont envie d’une reconversion professionnelle, pour plus d’un tiers d’entre eux en créant leur propre entreprise. Et c’est encore plus vrai pour les moins de 35 ans », observe Frédéric Lavenir, Président de l’Adie.
Un Français sur 5 a déjà opéré une reconversion professionnelle dans sa vie et ces Français sont plus satisfaits professionnellement que la moyenne (87,1% vs 74,7% en moyenne). Les plus épanouis sont ceux qui ont osé se lancer dans l’aventure entrepreneuriale (87,6%).
Une semaine d’événements pour lever les freins persistants à la création d’entreprise
Bien qu’1 Français sur 3 se dise tenté par l’entrepreneuriat, seul 1 sur 10 franchit le cap. Si seule une minorité des candidats à la création d’entreprise passe à l’acte, c’est avant tout en raison de la peur du risque financier dans un contexte économique jugé peu favorable.
Et alors que des solutions de financement existent, la plupart des entrepreneurs déclarent compter essentiellement sur leurs économies ou l’argent de leurs allocations chômage pour financer la création de leur entreprise, quand ils n’ont pas accès au crédit bancaire, et un part nombre infime fait appel à des associations comme l’Adie.
« Au-delà de l’envie, le pouvoir d’entreprendre dépend d’abord de l’argent que l’on a ou que l’on n’a pas. Et pourtant, il existe des solutions de financement et d’accompagnement qui permettent de se lancer et de développer son entreprise, même sans capital. À nous de nous faire mieux connaître ! », conclut Frédéric Lavenir.
C’est pourquoi, du 30 janvier au 3 février, les équipes salariées et bénévoles de l’Adie et ses partenaires déploieront leur énergie à travers - ateliers, webconférences, rencontres - partout en France et en ligne pour rendre simple, accessible et intelligible la création et le développement d’entreprises qui sont autant sources d’épanouissement personnel que de dynamisme économique et social pour les territoires.
Consultez les résultats de l’étude Reconversion et création d’entreprise – Adie et Appinio – Janvier 2023 :
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