En résumé
J’étudie avec attention mon futur emplacement, c’est la clé pour réussir !
Je soigne la décoration et l’ambiance : les clients viennent autant pour la nourriture que pour l’ambiance créée.
Je suis au clair sur les différentes normes à respecter.

L'emplacement de mon restaurant
Je me pose les bonnes questions pour choisir le meilleur emplacement :
Le local : Est-il visible ? Quel est son historique ? Y a-t-il du passage devant le local ? Quel est le coût ? Est-il suffisamment grand pour contenir la salle de réception, le bar, la cuisine, la zone de stockage et la chambre froide, les WC, l’espace d’accueil des clients ?
Le quartier : Quelle est la vie de quartier ? Y a-t-il des possibilités de stationnement ? Y a-t-il des projets pouvant changer le quartier (urbanisme, changement de sens de circulation, piétonisation…) ? Quel est l’environnement commercial immédiat ?
La clientèle : Qui sera ma clientèle ?
La concurrence : Combien y a-t-il de concurrents directs ou indirects ? Que proposent-ils ? À quel prix ? Attention : s’il y en a trop peu, il y a sûrement une bonne raison ! C'est pareil s’il y en a trop, il y a un risque de saturation
Les fournisseurs : Y a-t-il des fournisseurs pour mon restaurant à proximité ? Quelles sont leurs conditions ? Attention aux fournisseurs style METRO qui proposent de trop gros conditionnements pour des petits restaurants (ce qui cause beaucoup d’invendus).
Les démarches pour m’installer à mon compte
Je dois avoir suivi la formation spécifique en hygiène alimentaire (HACCP). Elle dure 14 heures réparties sur 2 jours et est dispensée par un organisme agréé. Je suis dispensé de la HACCP si :
je peux justifier d’une expérience d’au moins 3 ans comme gestionnaire ou exploitant d’une entreprise alimentaire.
j’ai obtenu un diplôme dans la restauration (BEP, CAP, BP) après le 1er janvier 2006.
j’ai le titre professionnel d’agent dans la restauration ou titre professionnel de cuisinier.
Je m’inscris au Registre du commerce et des sociétés (RCS).
Je déclare l’ouverture de mon établissement auprès de la Mairie ou de la Préfecture au minimum 15 jours avant l’ouverture.
Si je souhaite vendre de l’alcool, je dois suivre une formation spécifique en vue d’obtenir un permis d’exploitation qui lui-même me permettra d’obtenir une licence d’obtenir une licence
Si je souhaite ouvrir une terrasse, j’obtiens l’autorisation d’exploitation auprès de la Mairie.
Je fais les travaux nécessaires.
Je prépare mes outils de communication : tracts, cartes de visite, page Facebook, éventuellement cartes de fidélité.
Je m’assure : Responsabilité Civile Professionnelle, Assurance pour le local et le matériel.
À noter : je dois respecter les heures d’ouverture et de fermeture imposées par la préfecture ou la Mairie.
Les dépenses à prévoir pour l'ouverture de mon restaurant
Le loyer et la caution.
Les travaux pour agencer le restaurant et faire une décoration qui donne envie.
Le matériel : achat du matériel de cuisine, location des gros matériels.
Les matières premières.
Les assurances.
Les autres frais : eau, gaz, électricité, téléphone.
Les dépenses de communication.
Les charges de personnel.
Je fais le point sur mes dépenses avec le test gratuit "chiffrer mon projet" de l'Adie :
Les différentes normes à respecter
Les règles au niveau du local : normes de sécurité et d’accessibilité applicables aux établissements recevant du public
Les règles d’affichage des prix
Lien utile pour ouvrir mon restaurant
Le truc en +
Je n’hésite pas à discuter avec les restaurateurs de mon quartier : ils sont toujours de bons conseils !
Pour construire mon projet et construire mon business plan, j'utilise l'application gratuite de l'Adie :

Vignesh, traiteur indien à Lyon
« Lancer mon entreprise était un grand pas pour moi, un vrai risque. Je n’aurais jamais imaginé que tout irait aussi vite. »