Actualité

L’Adie met en place un plan de soutien pour les petits entrepreneurs locaux d’aujourd’hui et de demain

Temps de lecture : 5 minutes

2020 est décidément une année pleine de défis pour les entrepreneurs, marquée à la fois par une incertitude aux conséquences potentiellement désastreuses pour des milliers d’entre eux et, paradoxalement, par une recrudescence de l'envie d’entreprendre.

Pour faire face à ce second confinement, l’Adie met en place son plan de soutien non seulement pour sauver les petites entreprises locales qui se battent pour leur survie, mais aussi pour préserver la dynamique de création d’activités qui venait tout juste de reprendre.

Un nouveau plan de soutien pour sauver les petites entreprises locales les plus touchées par la crise

Riche de l’expérience du premier confinement, l’Adie a été en mesure, dès le 29 octobre, de poursuivre ses activités à distance. 

Pendant le premier confinement, l’Adie avait appelé un à un les 60 000 entrepreneurs locaux financés par l’association et mis en place plus de 100 000 actions d’accompagnement auprès de 30 000 entrepreneurs en ayant exprimé le besoin. 

Souvent de création récente et dotées de peu de trésorerie, ces entreprises font partie des plus sévèrement touchées par la crise. Le premier plan de soutien a ainsi permis à des dizaines de milliers de ces petits entrepreneurs locaux, combatifs et déterminés à sauver leur entreprise, d’amortir l’onde de choc du premier confinement et d’amorcer la relance de leurs activités. 

En mettant un nouveau coup d’arrêt à cet élan de résilience, ce second confinement pourrait avoir des conséquences désastreuses. Voilà pourquoi dans son nouveau plan de soutien, l’Adie s’engage donc à mettre tout en œuvre pour que les entrepreneurs qu’elles a financés puissent rester en activité.

Tous les entrepreneurs financés par l’Adie sont éligibles aux dispositions de ce plan de soutien. Les situations étant plus hétérogènes qu’au printemps, l’association vient en priorité en aide aux entrepreneurs les plus fragilisés, frappés par une fermeture administrative ou rencontrant d’ores et déjà d’importants problèmes de trésorerie en leur proposant un aménagement du remboursement de leur crédit ainsi que des prêts d’urgence ou de relance assortis de prêts d’honneur à taux zéro. Pour les entrepreneurs en difficulté face aux démarches administratives et numériques, l’Adie réactive sa cellule d’accompagnement à l’obtention des aides.

Une attention particulière est également portée à l’égard des entrepreneurs des territoires fragiles, notamment dans les quartiers relevant de la politique de la ville.

Pour ceux qui peuvent poursuivre leur activité différemment, l’Adie renforce son dispositif d’accompagnement individuel et en ligne afin de les aider à s’adapter aux nouvelles contraintes sanitaires et à appréhender la digitalisation des techniques de vente en se familiarisant notamment avec le click and collect et le rôle des réseaux sociaux.

Préserver l’espoir économique en continuant de soutenir la création d'entreprise

Pour beaucoup de personnes, le premier confinement a été l’occasion de faire le point sur leurs envies et leurs valeurs et de forger le projet de leur donner vie à travers la création d'entreprise. À partir de cet été, l’Adie a ainsi soutenu la création de plus d'entreprises qu’à la même période en 2019.

Aussi, contrairement au premier confinement pendant lequel l’Adie s’était exclusivement concentrée sur la survie des entreprises en activité, l’Adie entend continuer à soutenir cette dynamique de création d’activités.

« Non seulement nous allons à nouveau intensifier l'accompagnement des petits entrepreneurs locaux que nous avons financés mais nous ne renonçons pas pour autant à soutenir tous ceux qui souhaitent se lancer ou se développer. » explique Emmanuel Landais, Directeur général de l’Adie

La création d’entreprises locales constitue en effet non seulement une façon de lutter contre la montée du chômage et de la précarité mais aussi une source de relance économique des territoires. Ce sont également des projets de vie et l’expression d’une confiance en l’avenir, qui doivent être accessibles à tous, même sans capital et même - et peut-être surtout - en temps de pandémie.


Je partage cette actu :