Un certain nombre d’idées reçues circulent toujours, stéréotypes visant la capacité des seniors à se lancer dans l’entrepreneuriat. Riches de leur expérience, ayant développé un sens des responsabilités et des savoir-faire certains, les seniors disposent de leurs propres atouts pour se lancer… le moment voulu.
C’est pourquoi l’Adie repart en campagne contre le gâchis des talents du 7 au 11 octobre, et accompagne les seniors qui souhaitent créer leur entreprise.
3ème semaine de l’Adie contre le gâchis des talents : place aux jeunes entrepreneurs de plus de 45 ans !
Pour combattre les clichés, l’Adie révélera les résultats d’une étude sur les candidats à la création d’entreprise de plus de 45 ans lors de la Semaine contre le gâchis des talents.
Cette troisième édition se tiendra du 7 au 11 octobre 2019. Elle sera ponctuée d’événements, d’ateliers, de webconférences partout en France, dédiés aux seniors, mis à l’honneur cette année.
Une question qui se pose pour les créateurs d’entreprise est celle de la retraite : quand vient l’heure, pour les micro-entrepreneurs, de mettre un terme à leur activité, des difficultés apparaissent. Actuellement, ils cotisent pour la retraite de base et pour la retraite complémentaire selon un barème de chiffre d’affaires annuel, leur permettant la validation de trimestres de retraite. Mais on le sait bien, les recettes attendues pour une jeune boîte sont plus faibles à ses débuts que pour les années suivantes. Le minimum pour acquérir des trimestres de retraite est alors trop élevé pour un jeune micro-entrepreneur.
Dans son deuxième « Mégaphone », l’Adie se fait porte-parole de près de 2000 entrepreneurs consultés afin de faire entendre leur voix au sommet de l’État. Les propositions que nous formulons pour un système de retraite plus adapté sont :
Premièrement, valoriser la prise de risque que représente la création d’entreprise par l’acquisition de trimestres supplémentaires.
Deuxièmement, pour la première année d’activité suivant l’immatriculation, réduire le seuil de chiffre d’affaires permettant de valider des trimestres pour les auto-entrepreneurs.
Parce qu'être senior ne devrait pas être une épine dans le pied des créateurs d’entreprise !
> Découvrir les autres propositions du Mégaphone
Pour favoriser l’emploi des seniors, l’Adie peut compter sur le soutien de ses partenaires engagés comme AG2R LA MONDIALE
Témoignage de François-Marie Geslin, Membre du Comité de Direction d’AG2R LA MONDIALE, en charge de l'engagement sociétal.
Depuis combien de temps êtes-vous partenaire de l'Adie?
AG2R LA MONDIALE et l’Adie ont construit depuis 2012 une relation partenariale forte en faveur des personnes précaires de plus de 45 ans qui portent un projet de petite entreprise et qui n’ont pas accès au crédit bancaire.
Pourquoi avez-vous choisi d’être partenaire de l’association ?
AG2R LA MONDIALE est largement engagé dans le domaine de l’emploi. Les situations de rupture engendrées par le chômage impactent fortement le niveau et les conditions d’accès à la retraite, et ont forcément un effet sur les cotisations perçues par les régimes de l’Agirc-Arrco.
Face à ce contexte socio-économique difficile, les régimes de retraite complémentaire Agirc-Arrco ainsi que nos administrateurs ont décidé d’agir pour favoriser le retour à l’emploi des actifs les plus fragilisés. Nous accompagnons donc les seniors, principalement, pour trouver ou retrouver un emploi, se former, ou encore créer un emploi ou une entreprise.
C’est donc tout naturellement qu’AG2R LA MONDIALE a souhaité construire des projets avec l’Adie et contribuer ainsi à la « bataille » pour l’emploi et l’inclusion sociale.
Par ailleurs, pour AG2R LA MONDIALE, groupe des territoires, les 140 antennes locales de l’Adie sont une force et assurent un ancrage territorial totalement en phase avec l’impact social local que nous souhaitons avoir. C’est un enjeu fort de notre partenariat !