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À Fréjus, Valérie passe de la pharmacie à la savonnerie

Temps de lecture : 2 minutes
« Avant l'aide de l'Adie, je n'avais pas de local. En peu de temps, je suis passée de rien, au grand bain ! »

Gélules, suppositoires, macérats ou encore onguents, Valérie s'épanouissait dans ce milieu pharmaceutique où elle faisait ces préparations magistrales, après ses études de préparatrice en pharmacie à Toulon et deux ans dédiés à son premier enfant.

« Lorsque la législation a évolué, la préparation des produits est devenue centralisée. La vente au comptoir, ça ne me plaisait pas du tout. J'avais besoin de fabriquer quelque chose avec mes mains. »

Depuis 26 ans, Valérie exerce ce métier polyvalent à l'hôpital et, dans la droite ligne du fait maison qu'elle exerce depuis toujours, elle se met à la saponification à froid. Un retour aux sources. Elle commence à chercher des ingrédients biologiques de qualité et à fabriquer de beaux savons dans sa cuisine.

« La demande devenait très importante mais les normes de fabrication sont strictes et les évaluations toxicologique coûtent 300 € chacune. J'y vais donc pas à pas. »

Mais la recherche d'un local pour l'Artesane Bucolique est vraiment très compliquée pour Valérie. Elle finit tout de même par en obtenir un dans le centre historique de Fréjus. C'est là que Priscilla, conseillère à l'Adie, emballée par le projet de Valérie, défend sa demande de microcrédit pour aménager le local aux normes, puis un deuxième, au moment où, acceptée pour le marché nocturne de la ville, Valérie doit acheter du matériel et augmenter sa production.

« Je passais de rien au grand bain ! J'ai même été interviewée par TF1, et j'ai eu des grosses retombées. Puis ça a été la catastrophe. La demande s'est écroulée, j'ai dû augmenter mon temps de travail à l'hôpital pour payer le loyer de la savonnerie, le marché de Noël a été un flop à cause de la Coupe du Monde et de la baisse du pouvoir d'achat des gens. C'est dommage, j'avais pourtant une belle offre ! Pour finir, la pluie s'en est mêlée en abimant ma marchandise. »

Hyperactive, Valérie garde le sourire. Il faut dire que de nombreux concurrents mettent la clé sous la porte, mais pas elle. Elle optimise tous ses produits, continue à travailler à l'hôpital, monte un partenariat avec un apiculteur local, poursuit sa présence sur les marchés et reste en contact avec l'Adie où Alain, bénévole, l'aide actuellement à créer son propre site internet.

L'Artesane Bucolique vous donne rendez-vous cet été, au marché nocturne de Fréjus.

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