Alia, couturière à Belleville-en-Beaujolais dans le Rhône

« Aujourd'hui, je suis fière de moi, à 53 ans, j’ai créé ma boîte et je viens travailler tous les jours avec le sourire. Ma boutique, c'est moi, donc si ça plaît, ça me rend heureuse. »
À 53 ans, Alia, gérante de l'Atelier d'Halixe à Belleville-en-Beaujolais dans le Rhône, a une riche expérience dans le domaine de la couture. Son parcours débute avec l'obtention d'un CAP et d'un BEP en couture, suivi d'une formation en stylisme et modélisme à Paris. Elle a ensuite travaillé pour des noms prestigieux tels qu'Yves Saint-Laurent, apportant sa contribution dans les bureaux d'études. En quête d'une vie plus équilibrée, elle se lance en freelance, pour réaliser ses propres projets de stylisme-modélisme. Cependant, les contraintes familiales et les incertitudes liées à l'industrie du vêtement l'ont amenée à repenser sa carrière. Alia a occupé divers emplois en dehors du domaine de la mode, avant de réaliser que la vie était trop courte pour ne pas suivre ses rêves.
Elle décide alors de créer son propre atelier de couture, l'Atelier d'Halyxe , avec une vision unique mêlant retouches, cours de couture, et le concept innovant du "bar à couture". Elle propose aussi des animations à thème. En décembre, Alia invite à confectionner son manteau d'hiver ou sa robe du réveillon. Et pour la Saint-Valentin, à créer sa nuisette. Les enfants ont aussi leur place à l'atelier, avec des activités de loisirs créatifs adaptées aux plus petits, axées sur le plaisir et sur la découverte de la couture.
Son parcours de création d’entreprise n'a pas été sans embûches. Le manque de permis de conduire, les allers-retours en train, et les soucis de santé, ont constitué des défis majeurs. Alia a dû surmonter de nombreuses difficultés liées à la recherche de financements, à la compréhension des mécanismes administratifs.
« Il faut savoir convaincre et savoir vendre. Monter un projet, c'est être un véritable commerçant, car si on n'est pas capable de vendre son projet, de faire adhérer les autres, alors le projet n'aboutit pas. Il faut se remettre en question tous les jours, c'est un challenge quotidien ! L’Adie m’a aidée à relever ce défi. Mon conseiller Adie m'a été d'une grande aide. »
À moyen terme, Alia a pour projet d’augmenter la capacité de production de son atelier et envisage d’embaucher une personne. Aujourd'hui, elle est fière d’avoir réussi à créer une entreprise où elle s'épanouit quotidiennement. Alia conseille aux futurs entrepreneurs d'être prévoyants, mais de croire en leurs rêves !
« L'entrepreneuriat, c'est comme une partie d'échecs, il faut toujours avoir 3 coups d'avance. »