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Glenn redonne vie aux baskets avec son entreprise dans les Bouches-du-Rhône

Temps de lecture : 2 minutes

« J’aime rallonger au maximum le cycle de vie d’une chaussure, alors que la plupart des gens les jettent dès qu’elles sont sales. À ma mesure, je veux créer une prise de conscience, un mouvement pour mettre fin aux dérives de la fast fashion. »

Depuis sa sortie du lycée, poussé par sa curiosité et les opportunités qui se présentent sur son chemin, Glenn exerce différents métiers, tour à tour dans le prêt-à-porter, la livraison, le logement social, la logistique, la qualité et la vente. Autant d’expériences qui n’ont pas l’air d’être liées en apparence mais qui nourrissent aujourd’hui son projet  « Save my shoes ».

« Depuis toujours, je suis passionné par la mode. Adolescent, je n’avais pas beaucoup de moyens. Mais comme j’étais soigneux, je revendais mes vêtements et mes baskets pour en acheter de nouveaux. »

Quand il découvre Vinted, il commence à revendre des baskets qu’il nettoie et remet en état pour arrondir mes fins de mois.

« J’ai fini par me dire que si je faisais bien ce travail, je pourrais en vivre. »

Un jour, entre deux emplois, il demande conseil à Pôle emploi qui l’oriente vers le pôle entrepreneurial de Martigues Mikado, où l’Adie tient un bureau.

Quand Glenn remporte le « Challenge Mikado : 24h pour entreprendre en Pays de Martigues » , tout s'accélère. Il gagne le droit d’intégrer gratuitement la couveuse, obtient un microcrédit de l’Adie afin d’acheter ses produits d'entretien et des machines pour restaurer ses paires abîmées par le temps.

Mais ce que Glenn veut accomplir, c’est bien plus que la création d’entreprise. C’est la création d’un véritable mouvement pour faire prendre conscience de la nécessité de mettre fin au gaspillage de vêtements et de chaussures qui finissent dans des cimetières de déchets textiles en Afrique et en Asie.

« Je voudrais que le réflexe de donner ses chaussures à des structures comme la mienne devienne aussi systématique que celui de mettre ses bouteilles dans la poubelle dédiée au verre. »

En été 2022, il lance « Save my shoes » sous une forme associative qui lui permet de collecter des dons de chaussures et de faire des interventions de sensibilisation auprès des jeunes dans les établissements scolaires et les MJC. Il propose des rénovations de baskets au prix fixe de 30 euros qui permettent à l’association de soutenir des projets solidaires en faveur des personnes en situation de précarité.

« Avoir travaillé dans le social, avec des gens qui ont peu pour acheter, fait que je peux me mettre à leur place. »

En parallèle, à son compte, il achète des lots de baskets qu’il restaure pour les revendre en ligne à prix accessible.

« Je pratique des prix éco-responsables sur des baskets de marque iconiques. J’aime rallonger au maximum le cycle de vie d’une chaussure, alors que la plupart des gens les jettent dès qu’elles sont sales. »

Cette activité se développe si bien que Glenn la transforme en micro-entreprise, accompagné par l’Adie, et ouvre fin 2023 une boutique dans le local d’une ancienne mercerie, rue Ramade, en plein centre-ville de Martigues.

« La boutique devrait me permettre de doubler, voire tripler mon chiffre d’affaires et je l’espère, bientôt, d’embaucher. »

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