Bouchra, traiteur sur les marchés à Toulouse

« J’aime beaucoup m’occuper de mes enfants, mais mon entreprise, c'est mon vrai métier et honnêtement, c'est que du bonheur ! »
La cuisine, pour Bouchra, c’est bien plus qu’un métier. C’est une véritable passion.
Il faut dire qu’elle peut compter sur 20 ans d’expérience dans le milieu de la restauration en tant que chef de cuisine.
En 2015, elle crée une première entreprise et vend ses plats sur les marchés, avant de décider de mettre son activité entre parenthèses pour s’occuper de ses quatre enfants.
Quand elle se sent prête reprendre une activité professionnelle, c’est naturellement en créant une nouvelle entreprise de traiteur sur les marchés de Toulouse que Bouchra décide de tracer sa voie.
Avec ses économies, elle achète une nouvelle remorque et en 2021, elle crée Macaroons et Cie.
« J’aime beaucoup m’occuper de mes enfants, mais ça, c'est mon vrai métier et honnêtement, c'est que du bonheur ! »
Sa joie est cependant ébranlée par une épreuve inattendue.
Un jour, sur le chemin du retour, elle a un accident avec ses enfants et son mari. Si aucun blessé n’est à déplorer, la voiture est en revanche bonne pour la casse et sa remorque est fissurée. Comme elle n’a pas les moyens de la remplacer, Bouchra passe un hiver sur le marché, exposée au froid et à l'humidité.
Décidée à ne pas se laisser abattre pour autant et ne songeant pas une seconde à abandonner son projet, elle se met à chercher des solutions pour financer une nouvelle remorque auprès des organismes d’accompagnement, qui l’orientent vers l’Adie.
En une semaine, sa demande de financement est acceptée et son microcrédit lui permet de faire l’acquisition d’une nouvelle remorque, d’un pétrin et d’une hotte.
« Grâce à l’Adie, j'ai pu acheter cette merveille ! Travailler dans un endroit comme celui-là, en plus du confort, c'est une source de joie ! »
Aujourd’hui, Bouchra est fière de ce qu’elle a accompli et surtout d’être une des seules femmes sur les marchés de Toulouse à tenir un stand au milieu d’une majorité d’hommes commerçants.
« J'encourage celles et ceux, et surtout celles qui sont voilées et qui croient qu'on ne peut pas travailler. Je veux dire que c'est tout le contraire. On a notre place ! »