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Géraldine, gérante d’un salon de thé à La Crau dans le Var

Temps de lecture : 5 minutes

« À bientôt 40 ans, je vis un rêve parce que j’ai osé me lancer la tête la première dans l’aventure d’une vie ! »

D’abord, se trouver et ensuite, oser.  

C’est ce qu’a fait Géraldine avant d’ouvrir son salon de thé. Un CAP en poche, elle commence sa vie professionnelle comme employée en pharmacie. Mais très vite, elle se rend compte que l’ambiance ne lui correspond pas et met même un terme à son apprentissage.

« J’ai atterri en pharmacie parce que j’étais perdue. Lorsque mon mari a créé son entreprise, je me suis dit que, pour devenir son bras droit, il fallait d’abord que j’obtienne de nouveaux diplômes. »

Sans emploi, elle reprend ses études et décroche un bac professionnel à 33 ans, pour exercer le métier de secrétaire administrative. Elle rejoint alors l’entreprise de son mari qui crée un salon de tatouage et de piercing. 

Mais peu à peu, Géraldine commence à rêver plus grand.

« J’ai assisté à toutes les étapes de création d’entreprise de mon mari. Je savais comment m’y prendre, et rien ne pouvait m’en empêcher. »

Elle se renseigne sur son métier de rêve et, à plus de 35 ans, reprend des études de pâtisserie et effectue un stage qui renforce sa confiance en son projet. 

Elle se lance d’abord à domicile et se constitue rapidement un réseau de clients fidèles et un carnet de commandes bien rempli.

« À Noël 2020, j’ai reçu une commande de 20 kilos de nougat et plus de 30 bûches à confectionner pour la seule base militaire de Cadarache. J’ai dû interdire à mes 2 fils d’aller dans la cuisine pendant un mois ! »

Il est temps pour Géraldine de passer à la vitesse supérieure en ouvrant son salon de thé, L’Heure du Thé. Mais malgré le développement prometteur de son activité, Géraldine, qui arbore plusieurs tatouages sur son corps, se heurte à des refus répétés de location.

« J’ai été victime de délit de faciès. On m’a clairement dit que mon physique dérangeait et que les voisins auraient peur de la clientèle que je pourrais avoir. »

Quand elle trouve enfin un local, elle sollicite l’Adie qui lui accorde rapidement un crédit pour acheter du matériel, s’assurer de la trésorerie et aménager son local. 

Aujourd’hui, Géraldine envisage d’embaucher une personne en alternance et une nouvelle recrue pâtissière pour continuer de faire grandir L’Heure du Thé.

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