Isabelle, couturière, a ouvert sa mercerie aux multiples facettes dans l’Ariège
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« J’ai l’intime conviction que mon entreprise va évoluer et que je pourrais embaucher quelqu’un pour me seconder. Lorsque mon entreprise sera suffisamment solide, je souhaite prendre un local plus grand et développer les cours de couture. »
Atteinte d’une maladie osseuse dégénérative, Isabelle, 49 ans, a dû cesser son métier d’aide-soignante en gériatrie. Également diplômée en couture, elle a ainsi naturellement décidé de se reconvertir dans ce secteur.
Pour tester son activité, Isabelle s’est d’abord lancée dans son garage. Avec sa petite machine à coudre, elle a commencé à créer des bouillottes sèches, des cravates, des bandeaux pour les cheveux, etc., qu’elle vendait ensuite dans des foires ou sur les marchés.
Petit à petit, Isabelle ambitionne de développer son activité en ouvrant sa propre mercerie. Pour cela, elle contacte plusieurs associations pour obtenir des renseignements et se tourne vers l’Adie afin d’obtenir un financement :
« L’opportunité de rencontrer l’Adie a été très positive pour moi. J’ai présenté à ma conseillère les projets de développement de ma future entreprise, il me manquait 5 000 € pour démarrer mon activité. Quelques jours après notre deuxième rendez-vous, j’ai reçu la bonne nouvelle : le prêt m’a été accordé et ceci 15 jours avant l’ouverture ! »
Début 2021, Isabelle ouvre sa mercerie où elle propose des prestations de retouches, des confections de vêtements, des cours de couture mais aussi des ateliers éco-responsables.
Cependant, avec la crise sanitaire, Isabelle est rapidement contrainte de fermer son local. S'apercevant des ruptures de stock de masques pour le personnel médical, Isabelle récupère ses tissus et se lancent dans la confection de masques solidaires pour toutes les personnes travaillant et ayant besoin de masques. Très vite, elle reçoit de nombreuses commandes qu’elle livre ou qu’elle dépose directement chez les clients. Grâce à cela, Isabelle a pu maintenir son activité :
« Après avoir payé le tissu, les élastiques, les machines, mon local et les charges, il me restait du bénéfice que j’ai mis de côté pour financer une partie de ma future société. »
Aujourd’hui, l’activité d’Isabelle se porte bien, malgré le contexte économique et sanitaire. L'entrepreneure réfléchit d’ailleurs à diversifier son activité : elle souhaite investir dans une machine semi-professionnelle dans les mois à venir pour développer une gamme de sacs cabas, sacs de sport, et de tee-shirts.
Isabelle a maintenant confiance en l’avenir.