Isaline, styliste en Seine Saint Denis : créatrice de vêtements pour toute la famille

« Je me suis rendue à l’évidence qu’il fallait que j’aille vers ce à quoi j’étais destinée. »
Chez Isaline, le stylisme est une passion depuis l’enfance. Sa grand-mère, professeure de couture lui a donné l’amour des beaux tissus. Alors qu’elle n’a qu’une dizaine d’années, Isaline fait déjà des robes avec des rideaux, habille ses sœurs, et dessine des modèles. Après une double formation styliste - modéliste, elle travaille pendant 15 ans en tant que salariée dans différentes entreprises de prêt-à-porter féminin. Le challenge de s’imprégner de l’ADN de différentes marques était séduisant, et Isaline l’a relevé avec brio.
Pourtant, dès le début, elle imaginait déjà l’aboutissement de sa carrière dans la création de sa propre marque.
« Je me suis rendue à l’évidence qu’il fallait que j’aille vers ce à quoi j’étais destinée. »
Après la liquidation de l’entreprise où elle travaillait depuis 7 ans, Isaline décide de se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise. Ayant eu sa fille entre-temps, l’idée lui est venue de réaliser des collections Mère/Fille, puis de l’étendre aux pères et fils également, afin d’habiller toute la famille de manière assortie.
Elle rencontre alors l’Adie qui lui accorde son financement pour lui permettre de se lancer, d’acheter de la matière première, d’avoir une trésorerie de départ.
Pour le moment, bien que l’approvisionnement se fasse chez des marchands français, les tissus ne proviennent pas tous de France. Pour Isaline, l’idée est de pouvoir être, à terme, complètement Made in France : de la conception, à la fabrication en passant par le développement. C’est sur son site internet qu’elle vend ses collections https://www.anosamours-paris.fr/.
« Mon but est de pouvoir vraiment mettre en avant le savoir-faire français qui est là. »
Au début de la crise du coronavirus, Isaline a été une des premières à vendre des masques en tissu. Elle a décidé de reverser 50 % des bénéfices réalisés à la Fondation de France. Les ventes de masques ont décollé ce qui lui a permis de faire connaître sa marque.
Dans son atelier en Seine Saint-Denis, Isaline rêve encore plus grand. Plus tard, elle souhaiterait pouvoir vendre ses collections à des grands magasins et se développer à l’étranger, au Japon, pays avec qui elle avait eu des contacts avant le début de la pandémie.