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Janice, traiteur afro-créole à Champigny-sur-Marne, en Île-de-France

Temps de lecture : 3 minutes

« Avec l'Adie, je me suis sentie vraiment accompagnée. Quand on démarre et que l’on n’a jamais entrepris, c’est très important. »

Manger au « PSG », ça vous dit ?

Non, nous n’allons pas vous parler des triplés de Mbappé… mais du restaurant de Janice. Celui-ci se nomme « PSG : Par Simple Gourmandise ».

Janice est traiteur dans le Val-de-Marne. Elle cuisine des plats afro-créoles tels que des grillades, du poulet boucané, des mousses de goyave, des gâteaux ananas-coco, etc. Tous ses plats sont faits maison.

En plus de son activité de traiteur, elle loue également sa salle pour des anniversaires, enterrement de vie de jeunes filles, et autres évènements. Elle travaille avec des décorateurs pour ces occasions.

Janice est une bonne vivante et a toujours aimé cuisiner, bien que ce ne fut pas son premier métier. Au départ, Janice rêve de voyager. Elle fait des études en langues étrangères et parle même couramment 6 langues : le français, l’anglais, l’espagnol, l’italien, le portugais et le créole, sa langue natale au Cap Vert. Elle devient alors hôtesse de train chez Thalys, hôtesse d’accueil dans diverses sociétés internationales, puis travaille à la médecine du travail international. L’idée de créer un projet de cuisine naît durant tout ce chemin de vie.

« Le déclic se fait lors de mon stage d’études à Los Angeles en 2003. Il y avait un foodtruck mexicain où je mangeais souvent et je voulais avoir le mien en France. Même si je faisais autre chose à ce moment-là, j’ai gardé l’idée dans un coin de ma tête. Je me suis dit que je ne m’épanouissais pas dans un bureau car j’aime accueillir les gens et le contact avec la clientèle. »

Ce n’est que des années plus tard, en 2020, qu’elle ouvre son restaurant à Champigny-sur-Marne. Elle transforme une société de plomberie en un local de cuisine et fait des travaux. Pour payer les frais d’agence, elle fait appel à l’Adie et souscrit à un microcrédit de 6 000 € et une assurance pour ce local.

« À l'époque, c'était Martin, mon conseiller à Créteil qui me suivait et je me suis sentie très très soutenue. Chaque semaine, il appelait, chaque semaine il y avait des vidéos conférences. En fait, je me suis sentie vraiment accompagnée. Quand on démarre et que l’on n’a jamais entrepris, c’est très important. »

Malgré une année de covid compliquée, les évènements et ses contrats étant annulés, Janice remonte peu à peu la pente. Elle aimerait même fusionner avec un collègue traiteur qui a perdu son local et souhaiterait réaffiner sa carte. Plus tard, elle voudrait même lancer des franchises.

À court terme, Janice postule pour un appel à projet de restauration pendant les Jeux Olympiques. Ici, le fait d’être polyglotte lui sera d’autant plus utile.

« Au départ, ma mère ne se remettait pas du fait que je change de voie car elle a dépensé de l'argent dans mes études avec mes stages à l'étranger. Sauf qu'au final, j'ai eu l'opportunité de proposer mes plats sur des marchés publics à Paris-Plage, au marché de Noël sur le parvis de l'hôtel de ville, l'année dernière. Ce sont des endroits où il y a beaucoup de touristes, j’ai pu utiliser mes langues. Les clients étaient ravis que je les comprenne car ils étaient très bien orientés. »

Si Janice devait donner un conseil à de futurs entrepreneurs, ce serait d’avoir foi en leur projet et de bien se faire accompagner par des professionnels.

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