Depuis son plus jeune âge, Jean-Philippe baigne dans le monde de la chocolaterie. Fils et petit-fils de chocolatier, il obtient un CAP Pâtisserie, puis exerce pendant plusieurs années aux côtés de son père dans l’atelier hérité de son grand-père. À 25 ans, Jean-Philippe souhaite découvrir un nouveau métier et profite que son père parte à la retraite pour se lancer dans le secteur du BTP. Il y travaille pendant 4 ans jusqu’à ce qu’un problème de santé l’oblige à arrêter. 

« Je me suis rappelé mes souvenirs d’enfance et du plaisir que j’éprouvais à voir mes parents produire de si beaux chocolats. Je voulais transmettre ce plaisir à mon tour, notamment à mes enfants. » 

Suite à cela, Jean-Philippe décide de revenir vers son métier de cœur, chocolatier. Il  choisit alors de reprendre l’atelier de son père et d’y créer une chocolaterie artisanale. L’Adie lui permet d’obtenir un prêt très rapidement, de structurer sa stratégie commerciale mais aussi d’avoir un soutien moral. 

Jean-Philippe a aussi pu compter sur le soutien de ses proches et notamment de son père, qui l’accompagne encore aujourd’hui et l’aide à améliorer sa technique. Jean-Philippe a beaucoup travaillé entre la chocolaterie et la prospection, pour faire découvrir ses produits aux locaux et aux entreprises de la région.  

« J’ai vécu cette création d’entreprise comme un double rebond : un rebond de ma carrière, qui prenait un nouveau souffle avec ce projet, et un rebond de la marque Pelletier qui recommençait à vivre 5 années, après le départ en retraite de mon père. » 

Jean-Philippe espère pouvoir développer son activité à la fin de la crise sanitaire et embaucher une personne à temps plein pour se consacrer à l’élargissement de sa gamme et toucher une clientèle plus large.