Jeune mère célibataire de 22 ans, Judith se lance dans l’entrepreneuriat quelques temps après son congé maternité. N’ayant pas accès aux allocations familiales pendant son congé parental et vivant des aides ponctuelles de son père, Judith décide de reprendre un emploi d’hôtesse de caisse afin de lui générer des droits au chômage. Suite à cette expérience, elle s'inscrit à la Mission locale afin de trouver une nouvelle orientation.
« Je voulais un emploi qui ait du sens. Je ne voulais pas travailler pour travailler. »
Rapidement, avec sa conseillère de la Mission locale, Judith pense à ouvrir une boutique de vêtements d’occasion. En effet, depuis qu’elle est petite, la jeune femme aime faire les brocante et se rendre dans des friperies pour trouver des vêtements de bonne qualité et à moindre prix.
Ayant une sécurité financière à ses débuts grâce aux allocations chômage, Judith se lance enfin.
« Je me suis dit que j’étais jeune, que c’était maintenant ou jamais. »
Autour d’elle, son projet est très apprécié, elle est soutenue par ses proches et conseillée par la Mission locale et l’Adie. Motivée par les sondages réalisés sur ses réseaux sociaux, Judith établit son business plan, recherche un grossiste, un local, puis fait une demande de financement auprès de l’Adie.
Malgré les doutes, Judith continue de croire en son projet. Son jeune âge, l’entrée à l’école de son fils et le soutien de son père et de ses clients la pousse finalement à développer son entreprise. Aujourd’hui, Judith a ouvert sa boutique et la fait évoluer petit à petit, en développant son activité sur les réseaux sociaux et sur Vinted tout en s’adaptant aux horaires de son fils.
« J’ai l’impression que le fait d’être chef d’entreprise rend ma gestion quotidienne plus simple que si je devais être contrainte par des horaires. »
