Laura, coach sportive déterminée à La Rochelle

« Je cherchais depuis longtemps à faire quelque chose qui avait un sens et j’étais persuadée que malgré la difficulté, cette décision allait changer ma vie ! »
À presque 30 ans, Laura obtient son diplôme d'état d'éducatrice sportive après s’être reconvertie, ce qui lui ouvre les portes d'une carrière passionnante et lui apporte joie et motivation malgré les défis posés par la crise sanitaire.
Depuis 2017, Laura intervient dans différentes associations sportives de sa région, proposant une variété de cours de fitness, de gym douce, ainsi que des cours adaptés aux seniors pour améliorer l'équilibre. Elle enseigne également la Zumba aux enfants dans les écoles élémentaires et offre des séances de coaching privé ou à des petits groupes.
Avant de se lancer dans sa passion pour le sport, Laura occupe divers emplois dans différents secteurs tels que l'assistance de gestion, le commerce, les ressources humaines et le secrétariat. Cependant, elle ne se sent pas épanouie et aspire à faire quelque chose de plus significatif et utile pour les autres.
Le déclic pour sa reconversion survient lorsqu’elle commence à faire du sport pour se sentir mieux dans sa tête et dans son corps. Un coach lui parle alors du diplôme BPJEPS, qui atteste de la possession des compétences professionnelles nécessaires à l'exercice du métier d'animateur, de moniteur, ou d'éducateur sportif, et c'est à ce moment-là qu'elle réalise que cette formation pourrait changer sa vie.
« Mon père est lui-même éducateur sportif et a toujours essayé de me diriger vers ça, mais le déclic devait venir de moi-même ! »
Malheureusement, la formation suscite une grande demande, et Laura se retrouve sur liste d’attente. Il est hors de question pour elle de laisser passer une année de plus et de perdre le financement qu’elle a obtenu pour sa formation. Elle cherche donc une autre école et en trouve une sur Royan. Mais là encore, il manque huit élèves pour ouvrir la classe.
« J’ai donc contacté d’autres personnes sur liste d'attente par le biais des réseaux sociaux pour les convaincre de s’inscrire à l’école avec moi et d’envisager une collocation ainsi qu’un partage des frais d’essence. L’école a ouvert ses portes et pour me récompenser m’a offert la mention fitness, alors que je n'étais financée que pour la mention muscu. »
Laura a bénéficié du soutien de l’Adie a deux reprises : pendant la première année de son activité pour l’aider à financer un véhicule et au début du premier confinement pour participer à l’achat de petit matériel.
Lors de la pandémie, Laura sait s'adapter en proposant des cours en visioconférence et en offrant des séances de coaching à domicile. Elle développe également sa présence sur les réseaux sociaux en partageant du contenu et des vidéos sur divers sujets liés au sport et à la santé, ce qui lui vaut des opportunités de partenariats.
« La crise sanitaire a énormément impacté mon activité, mais je ne perds pas espoir. »
Laura a de grands projets pour l'avenir. Elle envisage de se former au yoga sur quatre ans ainsi qu'à la PNL (Programmation Neuro-Linguistique). Son objectif ultime est d'ouvrir une petite salle de yoga, pilates et gym douce en collaboration avec son père, qui a des compétences complémentaires dans le domaine des arts martiaux.
Le chemin n'est pas facile pour Laura pendant sa formation, car elle est en retard par rapport aux autres et a des doutes sur ses compétences. Cependant, elle persévère et développe une véritable passion pour son entreprise. Pour elle, être coach sportive ne se résume pas à un travail. Elle se sent utile et appréciée par ses élèves, et chaque jour, elle apporte de la joie et de la motivation à leur vie.
« Mon entreprise est devenue mon mode de vie ! »
Avec une hygiène de vie équilibrée, Laura ne cesse de créer de nouveaux projets pour l'avenir, déterminée à continuer à aider les autres à travers sa passion pour le sport et la santé.
Laura exerce désormais à proximité de La Rochelle.