Lucas, réparateur de vélos itinérant
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« Je suis devenu réparateur de vélos par hasard et je suis fier de ce que j’ai entrepris jusqu’à présent ! »
Contrairement à ce que son jeune âge pourrait laisser penser, Lucas a pris son temps avant de créer son entreprise, à 22 ans.
Ce n’est qu’après ses études de commerce international et de premières expériences dans le secteur du transport, qu’il décide de donner vie à son projet. Pour confronter son idée à la réalité, il saisit l’opportunité d’effectuer un stage, dans une boutique de vélo à Valence, en Espagne.
«J’ai pris goût à la mécanique des vélos grâce au patron qui m’a fait confiance, m’a confié la gestion des stocks, des contrats de location, la tenue de la caisse et des petites réparations. Bref, j’ai trouvé mon univers ! »
De retour en France, Lucas décroche un contrat chez Décathlon. Il y constate que de nombreux clients rencontrent des difficultés avec l’aspect logistique de la réparation, au moment du dépôt du vélo, de le sortir du coffre de la voiture, au moment de le récupérer… Il y voit une belle opportunité de développer un service à domicile.
Avant de sauter le pas, Lucas questionne son entourage, qui le rassure sur ses capacités à entreprendre. Il contacte alors la Chambre des Métiers, puis l’Adie qui lui accorde le financement nécessaire pour démarrer V’Hello dans sa ville natale de Montville.
« Quel que soit le projet, il faut se faire accompagner. Ce n’est pas mon domaine, alors autant aller chercher conseil chez les experts ! »
Son père lui prête un véhicule pour lui permettre de se déplacer au domicile de ses clients et sur les marchés.
L’aide de l’État offrant aux clients 50 € de réduction pour la réparation de leur vélo lui permet de se faire connaître rapidement. Bien que redoutant la fin du dispositif, son activité se poursuit correctement, évoluant vers des demandes de réparations plus ciblées et poussées.
À l’avenir, Lucas espère diversifier sa clientèle et ses services en se rapprochant des collectivités locales et des entreprises.
« Beaucoup d’entre elles incitent leurs salariés à utiliser leur vélo. C’est une belle opportunité ! »
Pour anticiper ce développement, Lucas songe à embaucher afin de répondre à la demande et, à terme investir dans un local pour étendre son rayon d’intervention à toute la Normandie !
Aujourd’hui encore, Lucas reste en contact avec son conseiller.
« Régulièrement, il me propose des fiches pratiques ou de participer à des webconférences pour m’aider à développer mon activité. C’est un appui très précieux. »