Matthieu, artisan fleuriste au Tampon

« J’ai réalisé mon rêve et j’en suis fier ! Ma boutique, c’est mon bébé, que je vois grandir de jour en jour. »
Matthieu est un jeune entrepreneur réunionnais de 29 ans au parcours atypique, que rien ne prédisposait au métier de fleuriste. Son bac pro en maintenance de machines industrielles en poche, il débute sa carrière dans un tout autre domaine, celui de la pâtisserie. À la suite de ses premières expériences, il décide de se reconvertir dans l’évènementiel où il y découvre la fleuristerie.
« J’ai toujours aimé la décoration florale des évènements. »
C’est le début d’une nouvelle aventure. Et cette fois-ci, il se rend compte qu’il aime vraiment ce qu’il fait, au point de lui donner envie de créer sa propre boutique.
« J’ai souvent été le bras droit de mes anciens patrons dans mes expériences précédentes. Ça m’a permis de toucher un peu à tout, de la gestion administrative à la comptabilité. »
Pendant deux ans, il mûrit son projet puis décide d’en parler à son entourage qui l’encourage à se lancer.
« Dès le début, j’ai pu compter sur le soutien de mes proches, et même si la situation sanitaire actuelle est très compliquée, il n’y a pas de raison pour que cela ne fonctionne pas. Il faut se lancer pour le savoir. »
Déterminé, Matthieu trouve un local bien situé au Tampon. Il ne lui manque alors que le financement pour aménager sa boutique et acquérir son matériel afin de démarrer son commerce.
Il se tourne alors vers l’Adie qui lui accorde rapidement un microcrédit et une micro-assurance pour ouvrir son local.
« L’Adie est le parfait interlocuteur pour toutes les personnes qui sont en démarche de création d’entreprise. On y est bien accueilli et bien conseillé. »
À la tête de sa petite entreprise, Elena Flowers, depuis le mois de juillet, il embauche dès l’ouverture, avec l’aide d’un dispositif de financement local, une salariée qui l’assiste dans la composition des bouquets qu’il vend sur place et pour tous types d’évènements. Authentique artisan et « peïsagiste », Matthieu met un point d’honneur à travailler en circuit court avec des fournisseurs de l’île, notamment avec un horticulteur situé à proximité de sa boutique.
Pour l’avenir, il pense déjà à l’ouverture d’une seconde boutique.