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Myriam, tisserande au village de Kerhinet, crée Tisse-Brin dans la région de Brière en Loire-Atlantique

Temps de lecture : 03 minutes
« Le tissage traditionnel est différent de celui utilisé pour les tissus synthétiques, dérivés du pétrole. J'aime la laine de mouton, c’est une matière vivante qui au moment de la tonte a toutes ses propriétés. Et donc il est très agréable de la filer. »

Née en Brière, Myriam découvre le métier à tisser dans l'une des maisons du village de Kerhinet à l'adolescence. Un élevage de moutons des Landes de Bretagne s'y promène librement et attire son attention. De là germent en elle les graines de sa passion pour le tissage traditionnel jusqu’à en faire son métier.

« D’abord, j'ai proposé des produits mélangeant lin et chanvre pour faire du brin. Le nom de mon atelier “Tisse-Brin” vient de là. Ces fibres végétales durables consomment peu d'eau, contrairement au coton. »

Myriam travaille d’abord pendant plusieurs années en tant qu'éducatrice dans des établissements scolaires où elle propose des animations avec les enseignants.

« En parlant avec mes collègues de mon métier de tisserande, j’ai proposé des activités autour du tissage aux élèves. Les enfants adorent les activités manuelles. Ce fut l’étincelle qui a réveillé en moi le désir de renouer avec mon métier. »

Animée par la volonté de promouvoir des circuits courts, Myriam initie une collaboration avec l’éleveur de Kerhinet. Elle crée sa micro-entreprise il y a trois ans avec le soutien de l’Adie.

« Je fais de la toile comme le pratiquaient les tisserandes en Brière. J’ai proposé de filer la laine, d'abord parce que je suis fileuse. Je puise dans un fil normand ancien de 30 ans qui matérialise concrètement le renouveau du patrimoine textile local. »

Sa passion pour le mouton et la laine se manifeste dans son engagement à utiliser des races locales comme les Landes de Bretagne, les moutons d’Ouessant et de Belle-Île. Consciente que ces laines ne conviennent pas aux pulls modernes, Myriam s’inspire des pratiques des fileuses d'antan pour créer des couvertures, des coussins, des dessus de lits, des tapis, des ponchos filés à la main et même du feutre.

Pour parfaire ses compétences techniques, Myriam a suivi une formation financée par l’Adie, qui complète son intervention en l'aidant à acquérir de la matière première et du matériel pour commencer à filer et à développer son entreprise.

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