Nicolas et Jacques ouvrent leur salon de thé-galerie à Pont Lévêque, dans le Calvados

« Après deux ans de chômage, ma banque n'avait aucune confiance en mes projets. À l’Adie, j'ai immédiatement ressenti une façon différente d'agir. »
Art et gourmandise : c’est ce que pourraient afficher sur leur menu Nicolas et Jacques, créateurs associés du « Saint Honoré », salon de thé-galerie à Pont Lévêque. Après une première expérience dans une autre commune, le duo, accompagné du fidèle chien Forrest, s’installe dans un ancien atelier de tonnelier. Ce choix d’implantation ajoute, s’il était nécessaire, un côté atypique à ce mélange des genres.
Jacques est créateur d’objets design. Nicolas est pâtissier, comme son grand-père, et a près de 25 ans de métier. La création de cet espace dédié à la gourmandise et à la curiosité artistique leur tenait à cœur depuis plusieurs années.
Le cadre original et chaleureux qu'ils ont su créer est une véritable prouesse : ces 120 m2 d’atelier entièrement réaménagés témoignant de leur créativité. Tous les clients vous le diront : « leur générosité n’a d’égale que leur accueil et leur sens du raffinement. »
Tout au long de l’année, vous pourrez donc prendre le thé, déguster des pâtisseries traditionnelles, des confitures, vous restaurer le midi tout en contemplant des peintures, photos, sculptures et autres objets design.
« Le plaisir des yeux s’associe donc à celui des papilles pour passer un agréable moment. Les choix des expositions se font au gré des envies et des rencontres avec les artistes. Ce qui fait que d'une visite à l'autre, nos clients ont l’impression d’être dans un endroit différent. »
Une fois mises en place les solutions pour couvrir les charges courantes, le confinement a été propice à la réflexion pour développer leur offre et repenser les espaces. Pour cela, il a fallu investir dans du nouveau matériel pour le laboratoire de pâtisserie.
Nicolas et Jacques ont par exemple développé la vente à emporter. Les clients peuvent passer leurs commandes de pâtisseries pour des événements comme Noël, les anniversaires, etc.
Depuis la réouverture le 11 juin, les habitués reviennent, retrouvent l’ambiance qui leur est chère.
Un nouveau financement de l’Adie permet aux deux gérants de reconstituer leur stock de matières premières.
« L’Adie a joué un rôle très important dans ma vie professionnelle, et ma vie tout court. »
Au Saint Honoré, Nicolas et Jacques ont fait leur la devise de Victor Hugo : « La curiosité est une gourmandise. Voir, c'est dévorer. »