Ouleye est une femme d'une détermination sans pareille, portant avec fierté son parcours jalonné d'audace et de résilience. Avant même de se lancer dans l'entrepreneuriat, son esprit indépendant et son goût pour l'aventure l'avaient déjà propulsée sur les chemins du commerce. Elle fait appel à l’Adie pour créer puis développer O Best Chicken.

« Mon credo, c’est de continuer, de foncer et toujours croire en son projet. Le reste ne compte pas. »

L’histoire d’Ouleye démarre au Sénégal, son pays natal. Issue d'une famille de commerçants, elle baigne dès son plus jeune âge dans cet univers où l'autonomie est reine. Et ça lui donne des idées alors qu’elle n’est qu’une enfant.

« Je pense que j’ai toujours été une entrepreneure. Ma mère était commerçante partout dans le monde, c’était mon modèle ! »

Lorsqu’elle arrive en France, à Nice, elle ouvre un magasin spécialisé dans les produits afro-américains du haut de ses 22 ans. Malgré sa détermination, ce premier essai est de courte durée. Ouleye est contrainte de fermer face à la concurrence. Plus aguerrie que jamais après cette expérience, elle embrasse alors une nouvelle carrière d’entrepreneure dans le commerce international. De Dubaï à la Chine, elle parcourt le globe en quête d'opportunités.

« Il fallait que je découvre le monde pour m’inspirer, pour prendre conscience de ce que j’étais capable de réaliser. »

En 2008, de retour à Nice, elle décide de prendre sa revanche avec sa précédente entreprise maralpine. Cette fois-ci, elle réitère son engagement en reprenant un restaurant sénégalais. Cette opportunité lui permet de concilier ainsi sa passion pour la cuisine, sa volonté de rester proche de ses enfants et son amour de son pays natal. Son établissement devient rapidement une référence dans la Cité des Anges. Elle vend son restaurant quelques années plus tard pour se lancer à nouveau dans un nouveau défi : réussir la même prouesse chez elle, à Dakar, au Sénégal.

« Ça pouvait paraître fou, mais j’ai senti que je devais tenter l’expérience chez moi. »

Elle franchit donc un nouveau cap en 2011 en reprenant une grande franchise sénégalaise de fast-foods. Sans surprise, Ouleye connaît la recette de l’entrepreneuriat et pose les fondations d'un empire qui comptera jusqu'à cinq restaurants dans la capitale sénégalaise. Cependant, le destin lui réserve un défi inattendu en 2019 avec l'arrivée de la pandémie de Covid-19, la contraignant à fermer ses établissements.

« Fermer mes restaurants ? C’était vraiment difficile à vivre. Mais j’ai gardé espoir. »

Pendant le confinement, elle se rapproche de ses enfants, restés à Nice. Cette période d’incertitudes ne fait pas vaciller son esprit entrepreneurial pour autant. Pour Ouleye c’est certain, les jours enfermés chez elle sont un prétexte pour mieux réfléchir à son futur projet.

« À l’époque, je cuisinais pour ma famille. Puis pour mes voisins. Puis pour d’autres voisins. Et encore d’autres. Je ne savais pas que j’en avais autant ! »

Alors Ouleye se décide à ouvrir à nouveau un restaurant. Mais après la crise sanitaire, obtenir un local est devenu un luxe pour les Niçois, tant les prix des loyers se sont envolés. Quand elle trouve la perle rare, elle doit agir vite et cherche urgemment une solution pour financer son établissement et du matériel professionnel.

« Je ne savais pas comment j’arriverai à ouvrir, mais je savais que j’y arriverai. »

Une amie lui parle de l’Adie. Elle prend rendez-vous dans l’agence de Nice, et s’entretient avec Ousmane, son conseiller, sur son besoin de financement urgent. En un rien de temps, elle obtient le micro-crédit nécessaire à la concrétisation de ses ambitions et lance O Best Chicken.

« J’ai recommandé l’Adie dès que j’en ai eu l’occasion. Je me souviendrai longtemps de ce rendez-vous qui a changé ma vie. »

Aujourd’hui, O Best Chicken est un fast-food incontournable de Nice. Le restaurant d’Ouleye est dans une phase de développement majeure et compte ouvrir, en 2025, un nouvel établissement.

Son conseiller Ousmane, depuis devenu un client régulier d’O Best Chicken, le dit avec ses mots « faire confiance, ça fait du bien et, quelques fois, ça a bon goût aussi. »