Rodrigue crée son entreprise de nettoyage dans les quartiers de Poitiers
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« Quand on est passionné, on le fait bien, on est motivé. »
Après son bac, Rodrigue enchaine les petits boulots. Il suit une formation d'un an pour devenir vendeur en magasin et intègre ensuite des boutiques de prêt-à-porter. Il est aussi salarié dans un centre d’appel pendant 9 ans. Après une évolution de carrière jusqu’au poste de manager, il décide de tout arrêté et de se lancer dans l’entrepreneuriat en 2019 en créant sa SASU.
« Je suis passionnée de belles voitures alors j’ai créé mon entreprise de nettoyage de voitures afin de pouvoir en approcher certaines et en prendre soin. »
Cela faisait quelques temps que son projet mûrissait, il s’est donc d’abord rapproché de l’APÉE afin d’avoir de l’aide dans la conception de son business plan.
Son activité n’a cessé d’évoluer depuis sa création : au départ nettoyage de voitures, canapés et mobiliers chez des particuliers. Aujourd’hui, il a ouvert un pôle professionnel où lui et ses 3 salariés s’occupent de l’entretien des bureaux, de nettoyage de fin de chantier ou encore de déménagement en partenariat avec quelques agences immobilières de l’agglomération de Poitiers.
C’est à l’occasion de la création du pôle professionnel qu’il fait appel à l’Adie.
« J’avais besoin d’une plus grosse trésorerie pour étendre mon champ d’activité. Ainsi, j’ai pu me procurer des machines de nettoyage plus importantes et un nouveau camion afin de les transporter lors de mes déplacements chez mes clients. »
Rodrigue est littéralement allé frapper à la porte de son voisin pour obtenir de l’aide, puisque ses locaux sont situés juste à côté de l’agence Adie de Poitiers. Une relation de confiance s’est même créée entre son entreprise Lavorapide et l’association puisqu’il intervient dans l’entretien de nos bureaux.
L’évolution de Rodrigue est suivie par les habitants de son quartier. Nombreux sont ceux qu’il oriente vers l’Adie pour avoir des conseils et un accompagnement sur la création de leur entreprise. Son conseiller, Ryad, le qualifie même comme ambassadeur.
« Beaucoup de personnes que je connais veulent créer leur entreprise. Leur première peur n’est pas le manque de financement, c’est l’administratif. Grâce à l’Adie, on apprend et on est accompagné sur les freins qu’on rencontre. »