Sandrine ouvre sa boutique de vĂȘtements de seconde main Ă Maromme.

Jâai voulu mâĂ©panouir, aller de lâavant, ne pas laisser ces obstacles me barrer la route. Aujourdâhui je ne regrette pas du tout.
Ă 45 ans, Sandrine est une mĂšre de famille qui ne sâempĂȘche pas de rĂ©aliser ses rĂȘves en ouvrant sa boutique de vĂȘtements de seconde main.Â
« Jâai deÌcideÌ de reÌaliser un reÌve en creÌant ma propre entreprise. »
AprĂšs un parcours assez mouvementĂ©, Sandrine se retrouve au chĂŽmage et se dit que câest peut-ĂȘtre lâoccasion de rĂ©aliser un rĂȘve et dâouvrir sa propre boutique. Elle fait des Ă©tudes dans le commerce et obtient un BEP et un CAP de vente qui lui permettent de travailler un moment en tant quâemployĂ©e libre service. Elle se dirige ensuite vers une carriĂšre dâaide Ă domicile, mais se trouve dans l'obligation de cesser cette activitĂ© Ă cause de problĂšmes de santĂ©. NĂ©anmoins, Sandrine ne se laisse pas abattre et suit une formation de secrĂ©taire comptable afin de se reconvertir. Malheureusement, nâayant pas lâexpĂ©rience nĂ©cessaire, elle ne rĂ©ussit pas Ă trouver de travail dans ce domaine.Â
« En me renseignant un peu sur la crĂ©ation dâentreprise, je me suis dit «pourquoi pas moi ?» »
Suite Ă un parcours marquĂ© par la volontĂ© de rĂ©ussir, et encouragĂ©e par ses proches. Sandrine se renseigne sur la crĂ©ation dâentreprise. Câest ainsi quâelle dĂ©couvre âIci, je monte ma boĂźteâ, l'ASKIS et lâAdie. Cette combinaison lui permet de formaliser son projet, obtenir des conseils sur lâentrepreneuriat, et financer son dĂ©marrage. Ces soutiens ont Ă©tĂ© essentiels et ont permis Ă Sandrine de donner vie Ă son projet.
Câest ainsi, quâen juillet 2024, son rĂȘve se rĂ©alise et Sandrineâs Boutik voit le jour Ă Maromme, au sein de Rouen MĂ©tropole. Dans son commerce, Sandrine vend des vĂȘtements, des bijoux et des accessoires de seconde main quâelle achĂšte en grosses quantitĂ©s.Â
« Mon entreprise repreÌsente un reÌve et un investissement de tous les jours. »
MalgrĂ© les doutes auxquels elle fait face sur le fonctionnement de sa boutique, ou encore les difficultĂ©s quâelle a Ă se faire connaĂźtre. Sandrine est ambitieuse et veut rĂ©ussir, elle sait que lâentrepreneuriat est un combat quotidien. Lancer ce commerce a Ă©tĂ© la rĂ©alisation dâun rĂȘve et elle compte bien sâinvestir Ă fond dans ce projet. Aujourdâhui, Sandrine envisage lâavenir en voulant dĂ©velopper un relais colis au sein de sa boutique. Ce service pourrait lui permettre de diversifier ses revenus et de lui donner plus de visibilitĂ©.
« Jâai voulu mâĂ©panouir, aller de lâavant, ne pas laisser ces obstacles me barrer la route. Aujourdâhui je ne regrette pas du tout. »
Sandrineâs Boutik est aujourdâhui bien plus que la rĂ©alisation dâun rĂȘve, câest Ă©galement un symbole de la force et de la dĂ©termination de Sandrine.