Sonia ressent très tôt l’envie d’aider les gens. Elle choisit ainsi d'exercer le métier d’aide-soignante à l'hôpital. Au contact des personnes malades, elle développe l'idée d'accompagner différemment les patients, en prenant davantage en compte l'aspect psycho-émotionel.

À 50 ans, Sonia décidé de se lancer, et elle crée sa structure Neurénergia. Son entourage la soutient et Sonia bénéficie même de quelques clients parmi eux, ce qui lui a permis de gagner en confiance en elle.

Elle s’installe en tant qu’auto-entrepreneur, et dans un premier temps, elle investit beaucoup dans sa formation. Pour se financer, elle contacte l’Adie afin d’obtenir un microcrédit. C’est un levier décisif dans la concrétisation de son projet. Maintenant, Sonia doit se faire connaître et développer sa clientèle. Dans un secteur qui repose beaucoup sur le bouche-à-oreille, Sonia s'arme donc de patience.

« Lorsque l’on se lance en tant qu’auto-entrepreneur, on a pendant longtemps le syndrôme de l’imposteur, jusqu’à finalement réussir à prendre confiance. »

Aujourd’hui, le marché est réceptif à son offre mais Sonia doit encore développer son carnet d'adresses. Elle réfléchit ainsi à démarcher les entreprises, et élargir sa clientèle.

Son autre projet de plus grande taille est de rendre les thérapies alternatives accessibles à tous à travers un modèle d’économie sociale et solidaire. Pour cela, il lui est nécessaire de collaborer avec les pouvoirs publics et acteurs locaux, d’amener d’autres praticiens à collaborer avec elle et également de trouver des investisseurs.