Valérie fait “La Popotte” avec son restaurant porto-marocain à Brive-la-Gaillarde

«Sans l’Adie, je ne pense pas que j'aurais pu aller aussi loin.»
Originaire de Brive, Valérie a 48 ans. Elle a toujours travaillé dans le commerce, depuis l'âge de 16 ans, mais la cuisine reste définitivement sa passion, ayant appris auprès de sa mère, de sa marraine et de sa belle-mère. Après des années dans le commerce de vêtements, elle décide de se lancer dans la restauration. Elle commence chez elle avec des plats à emporter, mélangeant cuisines marocaine, portugaise et française. Devant le succès de ses plats, elle trouve un petit local grâce à l'Adie et s'y installe en décembre 2023.
« J'ai toujours voulu créer mon entreprise.»
Son parcours est mouvementé. Après plus de 20 ans chez Etam, elle ouvre un magasin d'artisanat marocain qu'elle doit fermer faute de moyens. Des amis la poussent à se lancer dans la cuisine en tenant un chalet de Noël à Brive. Elle crée alors "La Popotte", un nom donné par sa fille. Pendant trois ans, elle tient les chalets de Noël avec succès, puis continue à cuisiner pour des événements depuis chez elle avant de chercher un local permanent.
Avec l'aide de l'Adie, Valérie trouve un local et s'équipe pour cuisiner à plein régime. Max, un bénévole de l’association à Brive, l'accompagne dans ses démarches et elle peut ainsi acheter les équipements nécessaires et gérer de nombreuses commandes, notamment 120 pour Noël. Grâce à l'Adie, elle a pu réaliser son rêve de restauratrice et déclare que sans leur aide, elle n'aurait pas pu aller aussi loin.
« Mon rêve s'est déjà réalisé.»
Son restaurant propose principalement des plats marocains comme le couscous et les tajines, des plats portugais à base de morue, et des classiques français tels que le bœuf bourguignon et la blanquette de veau. Elle aime faire voyager les papilles de ses clients et a même créé un couscous maroco-portugais qui plaît beaucoup. Elle est ouverte du mercredi au samedi, de 11h à 15h, et travaille aussi sur des événements et des commandes particulières.
« Aujourd’hui, je me dégage un salaire. Je touche plus que si j’étais salariée. Je pourrais me payer bien plus mais j’essaie de mettre de côté, on sait jamais ce qui peut arriver.»
Son restaurant marche bien, avec une clientèle fidèle et de nouveaux clients chaque jour. Elle rêve d'ouvrir un gîte avec table d'hôtes au Maroc dans quelques années. Valérie est passionnée et dévouée à son travail. Elle trouve une grande satisfaction à rendre ses clients heureux avec ses plats savoureux. Elle utilise des produits locaux, comme la viande de son boucher à Brive et le poisson importé du Portugal. La décoration de son restaurant, faite de récupérations et de souvenirs du Maroc, est également très appréciée de ses clients. Pour Valérie, son entreprise est son bébé et elle met tout son cœur à la faire prospérer.
« Quand je travaillais pour un patron, je me donnais toujours à fond. Je suis entière dans mon travail, dans ce que je fais. Donc, autant le faire pour moi et autant me fatiguer pour moi.»