L’enfance de Léa est ponctuée de voyages réguliers vers l’Inde et le Népal, son père étant un véritable passionné. Lui-même gérant d’une boutique mettant en lumière des objets provenant de ces contrées lointaines, il passe le relais à sa fille en 2012, âgée alors de 23 ans.

« Après avoir vécu plusieurs expériences dans la vente ou en tant que barmaid, je savais que créer mon entreprise allait être une véritable source d’épanouissement. »

Forte du réseau de fournisseurs initié par son père et en recherche permanente de nouveauté, les collections de Léa évoluent, s’adaptent aux tendances et aux envies de ses clients. Le best-seller, c’est l’encens, elle en vend quotidiennement. La clientèle de Léa apprécie ses tenues cintrées, aux influences hippies « sans tomber pour autant dans le baba-cool » précise la jeune femme.

« Art Juna est une véritable porte ouverte vers l’Inde, colorée et parfumée. »

En 2019 la trésorerie d’Art Juna se porte mal, l'enchaînement de manifestations et les attentats, ont une influence directe sur la fréquentation de la boutique. Léa prend attache avec l’Adie qui apporte un soutien immédiat et sans failles à la jeune entrepreneuse.

« En dépit de ce passage difficile, aujourd’hui je n’ai plus de dettes et cet hiver j’ai réalisé mon meilleur mois de Noël en 12 ans. »